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le Nouveau Front Populaire dévoile le financement de son programme économique avec un équilibre entre dépenses et recettes

Les dépenses publiques supplémentaires envisagées par l’alliance de gauche atteindraient 150 milliards d’euros d’ici fin 2027, pour des recettes également estimées à 150 milliards d’euros.

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Le sénateur PCF Ian Brossat, le sénateur PS Alexandre Ouizille, le député LFI sortant Eric Coquerel et la députée sortante EELV Eva Sas participent à une conférence de presse du Nouveau Front populaire, le 21 juin 2024, à Paris.  (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Il espère initier « un cercle vertueux » pour l’économie française. Le Nouveau Front populaire a présenté vendredi 21 juin son programme économique et dévoilé un plan de financement équilibré, répondant ainsi à ses adversaires qui l’accusent de fuite en avant budgétaire. Selon les chiffres de gauche, les dépenses publiques supplémentaires atteindraient 150 milliards d’euros fin 2027, pour des recettes également estimées à 150 milliards d’euros, grâce notamment à une hausse de la fiscalité.

Le Nouveau Front Populaire met en avant deux « piliers » de sa politique budgétaire : « RELANCEMENT » consommation et investissement pour stimuler la croissance et « sérieux financier » reposant sur « partage de richesse. Accusé par Gabriel Attal de préparer « un matraquage fiscal »il entend baisser l’impôt sur le revenu pour 92% des Français, qui gagnent moins de 4 000 euros par mois.

Parmi les mesures phares du programme figure l’instauration d’un impôt sur la fortune (ISF) « avec une composante climatique ». Celui-ci pourrait apporter « 12 ou 13 milliards » les premières années, avant de monter à 15 milliards, au lieu de « quatre cinq » milliards avant sa transformation par Emmanuel Macron en impôt sur la fortune immobilière, a précisé l’économiste Julia Cagé, l’une des garantes économiques de l’alliance. À partir de 2024, afin de « Réagir immédiatement aux urgences »le Nouveau Front populaire entend également mettre en place une taxe sur les superprofits, qui rapporterait 15 milliards d’euros.

Ces 30 milliards d’euros cumulés serviraient à financer notamment une hausse de 10 % des allocations individuelles de logement, l’abrogation des réformes des retraites et de l’assurance chômage et une hausse de 10 % du point d’indice des fonctionnaires. Des réformes qui coûteraient 25 milliards d’euros, estime la gauche.

Concernant la hausse du Smic à 1.600 euros, accusée par le gouvernement et les patrons de représenter un danger pour l’emploi, la gauche a promis de« aide » entreprises, citant des mesures de soutien financier aux PME et TPE.

Jeudi, le chef des « rebelles », Jean-Luc Mélenchon, a donné des chiffres sur cinq ans : 200 milliards d’euros de dépenses et 230 milliards de recettes. En projetant les estimations du Nouveau Front Populaire sur deux années supplémentaires, « on n’est pas si loin de ce que dit depuis cinq ans Jean-Luc Mélenchon »a confirmé le candidat LFI Eric Coquerel, président sortant de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.

Ray Richard

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