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le Nouveau Front populaire dénonce « une campagne de diffamation », Raphaël Glucksmann préfère lancer une « charte »

Deux communiqués ont été publiés en parallèle dimanche, mais ils n’ont pas été signés par les mêmes partis de gauche.

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Le logo du Nouveau Front Populaire, affiché à Paris le 14 juin 2024. (HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS / AFP)

Le Nouveau Front populaire dénoncé dimanche 22 juin dans une tribune « Campagne de diffamation » sur la lutte contre l’antisémitisme, orchestrée selon lui par « une macronie en déroute ». De son côté, le député européen Raphaël Glucksmann et son parti Place publique ont proposé un « charte d’engagement républicain » sur le sujet.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté ceux qui utilisent nos compatriotes juifs comme boucs émissaires de tous les maux de la planète »ont lancé dans une lettre commune les dirigeants des quatre partis composant le Nouveau Front populaire : Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF) et Marine Tondelier (Écologues).

Les partis de gauche, principalement LFI, entendent répondre aux accusations d’ambiguïté sur la lutte contre l’antisémitisme. Ils s’engagent notamment à « donner à la justice les moyens de lutter contre l’islamophobie et l’antisémitisme », « créer une commission pour l’égalité avec un observatoire des discriminations »lancer « un plan de lutte contre les discriminations » ou pour assurer la sécurité des lieux de culte et de culture.

Dans le même temps, Raphaël Glucksmann, tête de liste européenne de la liste PS-Place publique, en conflit avec Jean-Luc Mélenchon et la direction de la France insoumise sur la question de l’antisémitisme, publie sa propre charte.

« Il y a une explosion d’antisémitisme, chaque parti politique doit prendre ses engagements. Il y a un problème à gauche et dans la perception de la gauche par l’opinion publique. Nous devons prendre des engagements qui y répondent »a-t-il argumenté auprès de l’AFP, critiquant une nouvelle fois les termes « un antisémitisme résiduel » utilisé par Jean-Luc Mélenchon.

Le texte, également signé par la coprésidente de Place publique et députée européenne Aurore Lalucq, propose de « sanctionner immédiatement tout candidat ou élu proférant des propos antisémites ou relativisant l’antisémitisme », de « former les futurs élus à la lutte contre l’antisémitisme ». antisémitisme et toutes formes de racisme », à s’engager sur la sécurisation des lieux de culte, à « lancer une commission d’enquête parlementaire » sur l’antisémitisme en France et enfin à soutenir une « stratégie européenne » de lutte contre l’antisémitisme.

Cammile Bussière

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