Le nouveau format de la Ligue des Champions change complètement les plans de Luis Enrique
L’attente interminable est terminée. La Ligue des Champions fait son retour cette semaine avec un programme chargé réparti sur trois jours, du mardi au jeudi. En effet, la plus grande compétition fait peau neuve et s’offre un nouveau format. Pour cette première journée de la phase de championnat, le Paris Saint-Germain de Luis Enrique reçoit le club espagnol de Gérone au Parc des Princes. Une équipe que l’ancien coach du FC Barcelone connaît très bien pour l’avoir observée et analysée tout au long de son incroyable épopée la saison dernière en Liga. Mais connaître une équipe ne signifie pas être préparé à toutes les éventualités, bien au contraire. En effet, Gérone reste une équipe dangereuse qui n’a rien à perdre et qui tentera de grappiller le moindre point dans l’espoir de pouvoir décrocher une place pour les barrages en huitièmes de finale de la compétition. Présent en conférence de presse ce mardi à midi, Luis Enrique n’a pas tari d’éloges sur le club catalan.
« Personne ne s’attendait à ça, c’est la première fois que Girona joue la Ligue des Champions. J’ai vu tous leurs matchs la saison dernière. C’est l’une des meilleures équipes espagnoles avec un grand entraîneur, Michel. Ils ont joué un grand football, ils jouent très bien avec le ballon. Je suis aussi un fan de Girona. Michel a montré à son niveau comment il fait jouer son équipe. J’aime beaucoup ces entraîneurs qui ont le courage de jouer en attaque, de créer. J’aime l’intensité et je ne sais pas ce que nous allons trouver demain. Le connaissant, ils vont attaquer et être courageux comme ils l’ont fait contre le Barça. Je ne pense pas qu’ils changeront de modèle« Mais au-delà d’un adversaire nouveau et inédit capable de tout, le sélectionneur espagnol sait pertinemment que tous les matchs de C1 seront particuliers à préparer en raison de la réforme.
Un format spécial qui change tout
La phase de poules est terminée, place à la phase de championnat avec deux matchs supplémentaires ajoutés au calendrier pour se qualifier pour la suite de la compétition. Avec 8 matchs – au lieu de six – le Paris Saint-Germain de Luis Enrique doit prendre chaque rencontre au sérieux puisque toutes les équipes participantes ont un calendrier différent. L’ancien entraîneur de la Roja avoue avancer dans l’ombre avec ce nouveau format : « C’est sûr que le calendrier avec ces 2 ou 4 matchs ajoutés au calendrier, je crois que pour analyser la nouvelle compétition, il faudra attendre les performances des équipes pour voir ce qu’elles ont apporté à la compétition. Nous avons déjà eu des matchs de très haut niveau. C’est quelque chose que tout le monde veut voir surtout nos supporters. Pour évaluer l’ensemble comme c’est un nouveau format, il faudra attendre un peu. Il est évident que les équipes 10/12 qui ont des attentes n’ont pas le même calendrier. Nous n’allons pas utiliser notre calendrier comme excuse. Nous allons entrer dans la compétition, nous battre à chaque match car c’est une compétition où l’égalité est très claire et les difficultés sont maximales« , a-t-il expliqué en conférence de presse mardi après-midi. Pour un entraîneur aussi méticuleux et observateur que Luis Enrique, cette réforme bouscule les habitudes.
Egalement présent en conférence de presse, le capitaine Marquinhos a tiré la sonnette d’alarme sur le risque de blessures importantes et de baisses de forme pour les joueurs, directement concernés par cette réforme, d’autant que le PSG est l’une des rares équipes à disputer la Coupe du monde des clubs en juin prochain aux Etats-Unis : « C’est bien d’avoir plus de matchs, mais c’est un calendrier très chargé, c’est vraiment tous les trois jours. On a un bon groupe, une super équipe, le coach arrive à gérer l’intensité des matchs. Certaines équipes n’arrivent pas à gérer les joueurs et c’est là que la santé des joueurs entre en danger. Le nouveau format amène plus de matchs à haute intensité et ça demande beaucoup physiquement et mentalement. On fait ce qu’on aime, on ne va jamais dire non à un match. Si c’est pour le meilleur des spectacles, tout le monde devra s’asseoir à un moment donné pour avancer dans la bonne direction. C’est le football qui perdra s’il commence à y avoir des problèmes.« , a-t-il expliqué. En tout cas, le PSG est prêt à toutes les éventualités dans cette saison longue et éprouvante qui s’annonce.
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