Lancé en septembre 2024 hors Union européenne, le nouveau mode « Avancé » de ChatGPT Voice permet de discuter avec un assistant vocal futuriste qui comprend les émotions, sait les imiter, accepte d’être coupé et peut même mettre des accents ou se lancer dans des jeux de rôle. La France y a accès depuis le 22 octobre 2024.
Déjà privés d’Apple Intelligence et de Meta AI, les habitants de l’Union européenne n’ont pas eu à attendre trop longtemps pour découvrir le nouvel assistant vocal d’OpenAI, baptisé ChatGPT Voice Advanced. Le géant de l’intelligence artificielle a annoncé son déploiement dans l’UE le 22 octobre 2024, soit un peu moins d’un mois après sa sortie dans le reste du monde (25 septembre). Entre temps, OpenAI a pris des engagements avec l’Europe, notamment en signant l’AI Pact.
Sur Twitter, OpenAI a annoncé que les abonnés payants à ChatGPT Plus peuvent désormais essayer le mode vocal avancé. Les utilisateurs gratuits devraient y avoir accès bientôt.
ChatGPT Voice Advanced est impressionnant
Dans l’application ChatGPT, vous remarquerez que le logo « casque », qui permet de parler avec ChatGPT, a été remplacé par un logo avec des vagues. Cela signifie que vous êtes éligible à ChatGPT Voice Advanced.
Après une configuration rapide (vous avez le choix entre plusieurs voix), vous pouvez commencer à lui parler. Vous remarquerez que les voix synthétiques d’OpenAI conservent toujours un drôle d’accent, même si elles peuvent désormais changer à la demande.
Le nouveau ChatGPT Voice Advanced est conçu pour les longues discussions. L’objectif d’OpenAI est de permettre à ses utilisateurs de parler à ChatGPT pendant plusieurs minutes, comme s’ils étaient au téléphone avec un humain. Sa capacité à tout faire rapidement, sans réponses robotiques, rend l’expérience extrêmement futuriste.
Pourquoi OpenAI a-t-il réussi à lancer si rapidement son nouveau ChatGPT en Europe, alors que d’autres géants comme Apple et Meta semblent bloqués ? C’est une question politique.
OpenAI a voulu vérifier que son modèle ne poserait pas de problème et s’est engagé à respecter les futures règles européennes, tandis qu’Apple et Meta s’opposent publiquement à la régulation bruxelloise. Il est dans leur intérêt de poursuivre le blocus, là où OpenAI ne voulait probablement pas d’impasse.