le nouveau cartel de gauche assume un programme radical de « rupture »
NARRATIF – A l’exception des questions internationales, où les positions des socialistes ont été entendues, le reste des propositions semblent davantage inspirées par les troupes insoumises de Jean-Luc Mélenchon.
Qui aurait cru ça ? Les gauches, encore « irréconciliable » il y a quelques jours, est finalement parvenu à un accord vendredi. Une photo de famille dans les jardins de la Maison de la Chimie, à Paris, clôturait quatre jours d’âpres négociations qui ont abouti à la formation du Nouveau Front populaire. En rang serré, cinquante nuances de gauche apparaissaient, plus ou moins souriantes, leurs cernes labourés par des nuits blanches. Quelques minutes plus tôt, les différents chefs de parti soulignaient chacun, dans une série de déclarations à la presse, le caractère « historique » de l’événement.
Premier à prendre la parole sur scène, Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, s’est attardé un instant sur « l’immense espoir que (cette) démarche suscite dans le pays « , et prévenu : « Cette situation nous oblige et nous la mesurons. » Cette personne très proche de Jean-Luc Mélenchon, artisan de ses trois tentatives à l’Élysée, a d’abord convenu que ce Front populaire…