le nombre de victimes enregistrées en hausse de 10% sur un an
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le nombre de victimes enregistrées en hausse de 10% sur un an

le nombre de victimes enregistrées en hausse de 10% sur un an
Une femme vêtue d'un costume blanc est photographiée dans le centre-ville de Lyon, le 25 novembre 2006, en marge d'une manifestation organisée à l'occasion de la journée internationale d'action pour l'éradication des violences envers les femmes.

Quelque 271 000 victimes de violences conjugales, en grande majorité des femmes, ont été recensées par les forces de sécurité en 2023, soit une hausse de 10 % sur un an, a annoncé mercredi 6 novembre le ministère de l’Intérieur.

Le nombre de victimes recensées en France « a doublé depuis 2016 »précise dans un communiqué le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), qui intègre cette augmentation du « contexte de liberté d’expression et d’amélioration des conditions d’accueil des victimes ».

Comme les années précédentes, la grande majorité des victimes sont des femmes (85%), tandis que les accusés sont le plus souvent des hommes (86%), note le SSMSI.

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Selon le ministère de l’Intérieur, les deux tiers des violences domestiques (64%) sont des violences physiques. Trente-deux pour cent des victimes ont subi des violences verbales ou psychologiques, notamment du harcèlement moral (17 %), des menaces (12 %), des atteintes à la vie privée (1 %) ou encore des insultes et diffamations (1 %). . Quatre pour cent ont été victimes de violences sexuelles.

Pour 2% des victimes de harcèlement moral, les faits ont conduit au suicide ou à une tentative de suicide, précise le SSMSI.

Comme en 2022, Pas-de-Calais, Réunion, Nord, Somme et Seine-Saint-Denis « font partie des départements qui affichent les taux de victimes enregistrés les plus élevés pour 1 000 habitants » âgés de 15 à 64 ans, selon le ministère.

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Le Monde avec l’AFP

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