le nombre de touristes attendus pendant les Jeux olympiques est légèrement en baisse et déçoit le secteur
Cela semble presque paradoxal mais la question se pose : y aura-t-il assez de touristes pour les JO ? Les professionnels du secteur se posent des questions.
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Le syndicat des tour-opérateurs, Seto, s’inquiète car pour cet été, il a enregistré une petite baisse des réservations touristiques par rapport à d’habitude pendant la période des Jeux Olympiques, entre le 26 juillet et le 11 août. C’est donc quelques pour cent de moins – 2% – mais qui déçoit le secteur. Idem pour les hôteliers, qui observent également un ralentissement des réservations, notamment en ce début d’événement. Autrement dit, le mois de juillet est, pour l’instant, moins dynamique en raison des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Une stratégie d’évitement
Il y a en effet une sorte de prudence de la part des vacanciers, qui évitent la France en ce moment, notamment Paris, de peur de ne pas pouvoir circuler librement, de ne pas pouvoir accéder aux lieux touristiques, d’être gênés par les mesures de sécurité. . Sans oublier les risques d’attaques, auxquels les clients asiatiques et américains sont particulièrement sensibles. Selon les estimations de l’Office du tourisme de Paris, 60 % des recettes touristiques des JO proviennent des visiteurs étrangers.
Un phénomène également visible au niveau de la clientèle nationale. Les Franciliens représentent généralement la moitié des réservations des voyagistes en été. Mais eux aussi, selon les professionnels, limitent leurs réservations, tout simplement parce qu’ils craignent de ne pas pouvoir rejoindre à temps les gares ou les aéroports.
Des pertes sèches pour de nombreux professionnels
Rien que le 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture, l’espace aérien sera totalement fermé dans un rayon de 150 kilomètres autour de la capitale. Il n’y aura donc pas de vols ce jour-là, mais les gens anticipent d’autres fermetures ou annulations les jours précédant ou suivant.
Cette période représente donc un manque à gagner pour les professionnels. Surtout pour ceux qui font habituellement le plein, comme Air France par exemple. L’entreprise française ne le dit pas trop publiquement, mais elle enregistre une petite baisse des réservations pendant les JO, réservations dont elle craint qu’elles ne compensent pas. A près de trois mois de l’événement, nous sommes loin de l’eldorado financier attendu.