Le nombre de passagers dans le monde devrait dépasser en 2024 le niveau d’avant Covid de 2019. L’Asie-Pacifique est le moteur de la croissance.
La convalescence dura quatre ans. À peine. Aéroports vides, compagnies accumulant les pertes et demandant l’aide des États, comme Air France-KLM ou Lufthansa pour ne citer qu’elles en Europe… : la pandémie de Covid avait mis le transport aérien à genoux. Pire, certains pensaient à l’époque que le trafic ne retrouverait jamais les niveaux d’avant Covid, notamment en raison du développement des visioconférences entre entreprises. Certains pensaient aussi que le flygskam ou la « honte volante » prendrait de l’ampleur dans un monde post-pandémique censé être plus sensible à l’environnement.
La réalité a contredit les cassandres. Aujourd’hui, les compagnies aériennes sont tellement dynamisées qu’elles espèrent battre en 2024 le nombre de passagers transportés en 2019 : 4,96 milliards cette année, contre 4,54 milliards il y a cinq ans, selon les prévisions de l’Association du transport aérien international (IATA), qui rassemble ensemble 320 compagnies aériennes représentant…