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le nombre de morts s’élève à 155 depuis mars

La vague de chaleur meurtrière qui a frappé les États-Unis, le Mexique et l’Amérique centrale fin mai et début juin a été rendue 35 fois plus probable par le changement climatique, estiment jeudi les experts du réseau de référence World Weather Attribution. (WWA).

Au Mexique, des villes ont battu des records de chaleur comme la capitale Mexico (34,7 degrés le 25 mai). En raison des températures élevées et du manque de pluie, le niveau d’eau de plusieurs barrages reste très bas et les lacs s’assèchent.

45 degrés attendus

La situation s’est brusquement inversée mercredi lorsque la tempête tropicale Alberto a provoqué de fortes pluies et tué quatre personnes lorsqu’elle a touché terre dans l’État de Nuevo Leon, au nord-est du pays.

Le ministère de la Santé a toutefois prévenu que la majeure partie du pays continuerait à connaître des températures très chaudes qui pourraient dépasser les 45 degrés dans l’Etat de Basse-Californie (nord-ouest).

Des dizaines de singes hurleurs sont également morts dans les forêts du Tabasco et du Chiapas, au sud du pays, où des températures supérieures à 40 degrés ont été enregistrées.

Le bilan de la canicule qui sévit dans une grande partie du Mexique depuis mars s’élève à 155 décès, avec 30 nouveaux cas entre le 13 et le 18 juin, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.

Au total, 2.567 problèmes de santé dus à des « températures naturelles extrêmes » ont été enregistrés depuis le 17 mars, selon le rapport hebdomadaire du ministère sur la saison chaude qui s’étend du 17 mars au 5 octobre.

La chaleur a tué principalement dans l’État de Veracruz, à l’est, le long du golfe du Mexique (56) puis à Tabasco sur la péninsule du Yucatan (18) et dans trois États du nord (Tamaulipas, 17, Nuevo León, 12, et San Luis Potosí, 11).

William Dupuy

Independent political analyst working in this field for 14 years, I analyze political events from a different angle.
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