Par
Alexandre Gourlaouen
Publié le
; mis à jour le 26 octobre 2024 à 18h26
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Nicolas Seube espérait un service complètement différent avant le coup d’envoi du match contre Troyes, le samedi 26 octobre 2024. Quatre-vingt-dix minutes plus tard et avec une nouvelle défaite à domicile, c’est un entraîneur frustré et en colère qui a comparu lors d’une conférence de presse.
Nicolas Seube : « Il faut relever la barre et de beaucoup »
« Comme toutes les défaites, ça fait mal à la tête. Ce qui me frustre le plus, c’est la première mi-temps. On a demandé à aller chercher l’adversaire, à jouer dans son camp, et on ne l’a pas vu. Tout n’est pas parfait en seconde, mais c’est une image qui me convient davantage. Si nous avions fait cela dès le début, nous serions certainement restés sur quelque chose. L’autre fait qui est cruel, c’est qu’on manque de technicité dans le jeu. Il y a trop de gaspillage pour des choses simples. Contrôles, centres, coups de pied arrêtés… Le niveau aujourd’hui est insuffisant. »
« Les dix premières minutes ne sont pas incohérentes. Nous sommes confrontés à un blocage bas. Nous avons manqué de mobilité et de profondeur. En plus du manque de technicité, on facilite évidemment la défense. Le changement de système est une chose, mais nous ne devons pas nous cacher derrière cela. Ils connaissent le système. J’aurais pu choisir de mettre Didi dans la défense à trois, mais j’ai trouvé cela impactant dans le cœur du jeu. Je ne voulais pas retirer ce pouvoir au milieu. Je n’ai rien révolutionné en revenant au quatre. D’autant qu’on était encore 0-0. Il y a quelque chose d’énervant dans cette première mi-temps, c’est l’intensité. Quand on ne fait pas les fondamentaux, on ne peut rien prétendre. Il faut relever le curseur et de beaucoup. J’espère qu’ils comprennent l’urgence de la situation. Le classement est une chose, mais nous voulons aussi proposer autre chose. Nous voulons un football attractif. C’était mieux en seconde période. On a su proposer des choses, créer des opportunités. »
« Nous manquons cruellement de vitesse et de mobilité. Nous n’avons pas le choix du jeu pour le porteur du ballon. On a des joueurs qui ne sont pas à leur niveau.
Ils doivent prendre leurs responsabilités. J’ai été à leur place et j’en ai marre que les gens parlent en mal de nous. Si j’étais encore joueur, j’aimerais que les gens soient heureux de venir nous voir jouer. J’espère qu’ils pensent comme moi. Dans les moments difficiles, il faut rester debout. Nous devons être bien meilleurs dans de nombreux domaines. J’attends des actes. J’espère que nous montrerons une image positive. »
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