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le « New York Times » appelle Biden à se retirer, « je peux faire le travail » assure le président – ​​Libération

Le chef de l’Etat de 81 ans est vivement encouragé à ne pas se représenter face à Donald Trump en novembre. « Ce serait le plus grand service public qu’il puisse rendre », estime le média. Mais Biden s’accroche, soutenu par l’establishment démocrate.

Le comité de rédaction du prestigieux journal américain New York Times a appelé vendredi 28 juin au soir le président Joe Biden à se retirer de la course à la Maison Blanche après son débat désastreux de la veille face à Donald Trump.

Dans un éditorial intitulé « Pour servir le pays, le président Biden doit quitter la course » à la Maison Blanche, le New York Times a décrit Joe Biden comme « l’ombre d’un leader »après le président de 81 ans « a échoué à son propre test ».

Méconnaissable, Joe Biden a avalé ses mots, n’a pas terminé certaines phrases et a regardé dans le vide lors du duel télévisé jeudi contre son prédécesseur républicain.

« Joe Biden a été un président admirable. Sous sa direction, la nation a prospéré et a commencé à relever une série de défis à long terme, et les blessures ouvertes par Donald Trump ont commencé à se cicatriser. Mais le plus grand service public que Joe Biden pourrait rendre aujourd’hui serait d’annoncer qu’il ne se représentera pas. »a écrit le New York Times. Son comité de rédaction rassemble des chroniqueurs de renom et est censé refléter les valeurs du média.

« Je ne parle plus aussi facilement qu’avant. »

Joe Biden a tenté vendredi de faire taire la musique sur un éventuel retrait de sa candidature. « Je ne parle plus aussi facilement qu’avant, je ne parle plus aussi facilement qu’avant, je ne débats plus aussi bien qu’avant »a reconnu le démocrate de 81 ans lors d’un rassemblement à Raleigh, en Caroline du Nord. « Je ne me présenterais pas à nouveau si je ne croyais pas, de tout mon cœur et de toute mon âme, que je peux faire ce métier »il ajouta.

Joe Biden s’est ensuite rendu à New York, où il est monté sur scène aux côtés de la légende de la musique britannique Elton John, pour l’inauguration d’un site historique célébrant les « émeutes de Stonewall » de 1969, l’un des actes fondateurs du mouvement LGBT+. Le président octogénaire est apparu détendu et plus vif pour saluer la mémoire de ceux qui s’étaient révoltés, dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, contre une énième descente de police au bar gay Stonewall Inn, au cœur du quartier de Greenwich. Village.

Le leader a ensuite reçu un fort soutien de Barack Obama, qui reste l’une des voix les plus respectées du Parti démocrate, ainsi que d’Hillary Clinton. Même Donald Trump a assuré qu’il ne le ferait pas. « croire » à la possibilité que son rival Joe Biden jette l’éponge.

Le camp Biden espère que d’ici novembre, la terrible impression laissée jeudi soir pourrait s’estomper, tandis que « mensonges » lancée par Donald Trump et les inquiétudes pour la démocratie américaine prendraient le dessus. Ça va être difficile. Le discours de Raleigh a attiré pas moins de 51 millions de téléspectateurs, selon l’Institut Nielsen.

Les médias américains rapportent une vague de « panique » Chez les démocrates, ce sentiment est partagé quatre mois avant l’élection et environ six semaines avant la convention qui doit permettre au président d’être investi. Jusqu’à présent, aucun poids lourd du parti démocrate n’a toutefois fait publiquement écho à ce sentiment.

Cammile Bussière

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