Le New York Times annonce son soutien à Kamala Harris
Les éditorialistes du quotidien, réunis en comité de rédaction, jugent que Donald Trump n’est pas « apte » à être président. Ils avaient déjà signé un texte appelant Joe Biden à se retirer de la course.
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Le prestigieux journal américain Le New York Times a annoncé son soutien à la candidate démocrate Kamala Harris pour l’élection présidentielle de novembre, dans un éditorial publié lundi 30 septembre. La candidate incarne en effet la « seul choix patriotique » lors du scrutin, juge le quotidien notamment dans son texte. Son nom n’est cependant pas évoqué avant le quatrième paragraphe, car le comité de rédaction, signataire du texte, préfère d’abord critiquer la candidature de Donald Trump.
«Cette vérité sans équivoque et décourageante – Donald Trump est inapte à être président – devrait suffire à tout électeur soucieux de notre pays et de la stabilité de notre démocratie pour lui refuser sa réélection.»
Comité de rédaction du « New York Times »dans un éditorial
Le comité de rédaction de New York Times rassemble des éditorialistes de renom et est censé refléter les valeurs des médias. Il avait déjà appelé le président Joe Biden à se retirer de la course à la Maison Blanche après son débat désastreux face à Donald Trump en juin. Les signataires reconnaissent que le vice-président « ce n’est peut-être pas le candidat idéal pour tous les électeurs, en particulier pour ceux qui sont frustrés et en colère face à l’incapacité de notre gouvernement à réparer ce qui a été cassé ». Mais ils exhortent également les Américains « pour comparer le bilan de Mme Harris avec celui de sa rivale »ajoutant que le candidat est plus « seulement une alternative nécessaire.
Le comité de rédaction de New York Times n’a pas soutenu un candidat républicain à la présidentielle depuis 1956, avec Dwight Eisenhower. Mais cette élection concerne « quelque chose de plus fondamental » que « politiques et principes concurrents » dans un système bipartite, précise la commission. Il croit que cette fois, « À moins que les électeurs américains ne lui tiennent tête, M. Trump aura le pouvoir de causer des dommages profonds et durables à notre démocratie ». L’éditorial affirme qu’un second mandat pour le milliardaire « serait bien plus dommageable et source de division que le premier. »