Le neveu de John Fitzgerald Kennedy envisage de rejoindre… Donald Trump

« Nous avons deux options : l’une est de rester en place, de former un nouveau parti, mais nous courons le risque d’une présidence Kamala Harris et Walz », a-t-elle déclaré dans un podcast mardi. « Ou nous nous retirons tout de suite et nous unissons nos forces à celles de… Donald Trump ». Un choix difficile, selon Nicole Shanahan, qui assure que leur intention était toujours de gagner, même si leur campagne est désormais aux prises avec des sondages qui placent Robert F. Kennedy sous la barre des 10%.

Les masques tombent, selon les démocrates, qui accusent Junior d’être un cheval de Troie pour la campagne de l’ancien président. En récoltant jusqu’à 14% d’intentions de vote dans les sondages au début de sa campagne, il semblait nuire encore davantage à la course de Joe Biden. Mais l’ancien démocrate convoitait aussi les partisans du républicain et ne cache pas une certaine proximité idéologique avec lui, notamment sur la défiance envers les vaccins et la politique étrangère.

La question serait alors de savoir dans quelle mesure le candidat indépendant s’allierait au républicain. En annonçant son soutien officiel à l’élection de novembre, ou en travaillant pour lui ? Donald Trump se dit « ouvert » à cette idée et RFK Jr. a affirmé qu’il était « prêt à discuter avec les dirigeants de tous les partis politiques ». Washington Postil aurait également approché Kamala Harris.

Quoi qu’il en soit, les démocrates ne veulent pas de lui. Ils ont en tête un autre Kennedy : Jack Schlossberg, le petit-fils charismatique de JFK. Lors de la convention démocrate de Chicago, mardi, il l’a clairement indiqué : « Le flambeau a été passé à une nouvelle génération, à un leader qui partage l’énergie, la vision et l’optimisme de mon grand-père pour l’Amérique. Ce leader est la vice-présidente Kamala Harris. »