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le navire-musée HMS Belfast témoigne de l’action britannique lors du débarquement

le navire-musée HMS Belfast témoigne de l’action britannique lors du débarquement

Amarré en permanence sur la Tamise, le navire de guerre de l’armée britannique a tiré plus de 5 000 obus lors des batailles du Jour J.

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Il y a 80 ans, les Alliés débarquaient en Normandie. Un débarquement rendu possible grâce aux navires de guerre qui bombardaient les positions allemandes. L’armée britannique a ainsi participé à ce moment historique. Le fer de lance du soutien maritime était le HMS Belfast. Un navire de la Royal Navy est désormais amarré sur la Tamise, dans le centre de Londres, pour être observé.

Le 6 juin 1944, le silence était pesant parmi les 950 membres d’équipage. A travers les haut-parleurs du navire, leur commandant vient d’annoncer la mission qu’ils vont accomplir dans quelques heures : participer au débarquement allié en Normandie.

« Prenons vite une tasse de thé, l’un des marins les plus expérimentés éclate de rire, Nous n’en aurons peut-être jamais d’autre. » Dans la nuit éclairée par la pleine lune, le HMS Belfast fait route vers la Normandie et à 5h27, il tire ses premiers coups de canon, face à Juno Beach.

« Les mécaniciens étaient deux niveaux plus bas et ne voyaient rien, explique l’historien Nigel Steel, conservateur du bateau devenu musée flottant. Dès les premiers coups de feu, ils comprirent car dans la salle des machines, à chaque coup de canon, il y avait un vacarme et des secousses incroyables. Ils ont senti tout le bateau trembler.

« Le chef mécanicien comprend qu’il s’agit d’un moment historique alors en milieu de matinée, lorsque les tirs s’arrêtent momentanément, il autorise ses hommes, deux ou trois à la fois, à monter sur le pont pour voir. Deux minutes pour se souvenir et revenir en arrière. jusqu’à leur poste.

Nigel Acier

sur franceinfo

Pendant plus d’un mois, les 12 canons du HMS Belfast pilonnent les positions allemandes. Au total, plus de 5 000 obus. Soutien permanent aux troupes terrestres malgré la menace de l’aviation nazie. « Belfast a eu beaucoup de chance, il a dit. Le jour de l’atterrissage, il n’a subi aucun dommage. Mais les jours suivants, les raids aériens furent incessants. Quand on regarde le journal de bord, ils étaient en alerte rouge permanente.

Le navire a tout de même subi quelques dégâts dus aux secousses provoquées par ses propres tirs. Des vibrations si fortes et à une telle fréquence que les toilettes du bateau ont fini par se briser.

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