Ce dimanche 24 novembre 2024, la compagnie de croisières MSC a présenté son nouveau bâtiment à la presse et aux croisiéristes locaux. Le « Virtuosa », un navire de croisière moderne qui répond un peu plus aux attentes de plus en plus exigeantes des croisiéristes.
Après avoir présenté la saison dernière le « Bord de la mer »la compagnie de croisière MSC revient cette saison avec un autre navire le « Virtuose ». Tout comme son prédécesseur, il tranche avec l’offre proposée sur le marché grâce à des services dits « premium » tout en conservant un package d’entrée abordable pour la cible antillaise.
« Notre qualité d’offre est impressionnante et nous recherchons l’effet « waouh » dès l’entrée dans le bateau. Malgré tout, le rapport qualité/prix est excellent avec une moyenne de 800€ en pension complète et 500 euros en entrée de gamme. Avec tous le divertissement et les possibilités à bord, c’est une proposition très compétitive. explique Patrick Pourbaix, directeur de MSC Croisières France.
Long de plus de 330 mètres, le « Virtuose » propose à ses passagers plusieurs dizaines de bars et restaurants et boutiques organisés dans une ruelle centrale, conçue un peu comme l’axe central d’une petite ville. Il est recouvert d’un écran géant accueillant les acheteurs. Ensuite, un effort particulier a été fait en matière d’animation, puisque des partenariats ont été noués avec des artistes locaux, afin de leur offrir une scène tout au long de la saison donnant une couleur purement régionale au voyage.
« Au fil du temps, nous avons compris que la croisière n’est pas simplement un moyen de vacances pour les Antillais, mais qu’elle fait partie de leur vie. Le produit que nous proposons doit certes être abordable, mais doit aussi pouvoir leur plaire. poursuit Patrick Pourbaix.
Un pari gagnant puisqu’à cette période de la saison, les chiffres de réservation laissent espérer une nouvelle progression de la fréquentation cette année.
12 ans de collaboration
Pour le Comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CITG), l’affaire est également fructueuse. La croisière n’est pas réservée aux locaux. Généralement, les bateaux arrivent pour la saison avec à leur bord des touristes européens. Un travail de promotion doit être mené sur cette cible. Selon une étude demandée par le comité, 89 % de ces passagers ne connaissent pas du tout les îles de Guadeloupe, mais 63 % d’entre eux se portent néanmoins volontaires pour participer à des excursions.
Des sorties sur lesquelles le CTIG veut capitaliser pour leur permettre de découvrir une grande partie du territoire et bien sûr de consommer dans les commerces locaux. Pour l’instant, le montant total dépensé n’est que de 100 € en moyenne. Un chiffre que le CTIG souhaite voir progresser.
« On entend des critiques sur le fait que les magasins sont fermés le dimanche. Mais c’est un paramètre que nous espérons faire évoluer très rapidement. J’aspire à rassembler toutes les parties prenantes afin de parvenir à un accord sur l’ouverture de quelques marques. Nous savons que ce n’est pas simple, mais nous espérons parvenir à un terrain d’entente et à un accord qui profite à tous. » rétorque Jean-Claude Nelson, 1er vice-président du CTIG.
Quant à la sécurité de ces passagers dans la ville de Pointe-à-Pitre, les regards se sont tournés vers le sous-préfet et l’Etat implorant un peu plus de moyens humains en centre-ville, déclenchant les habituelles assurances de politesse. Le mystère demeure quant à la probabilité que cela soit suivi d’actions concrètes. Les poignées de main cérémonielles ont célébré 12 années de travail fructueux et prédit un « avenir radieux » pour les croisières sur le marché antillais et caribéen.