Le mouvement de soutien à Gaza se généralise sur les campus américains
Les manifestations de soutien à Gaza sont « de plus en plus nombreux » Et « prendre racine » sur les campus de certaines des plus grandes institutions universitaires américaines, notamment à l’Université Columbia de New York, note Al Jazeera Vendredi 26 avril.
Pour quelques jours, « L’attention mondiale est concentrée sur les universités des États-Unis, où les étudiants ont installé des campements pour exiger que des mesures mettent fin à la guerre d’Israël contre la bande de Gaza », explique la chaîne qatarie. Ces camps sont apparus ce mois-ci, « alors que le nombre de Palestiniens tués à Gaza a dépassé la barre des 34 300 et que des charniers ont été découverts dans l’enclave côtière ».
Jeudi, un nouveau campement a été installé sur le campus de l’université George Washington, dans la capitale américaine. En Californie, les manifestations pro-palestiniennes se sont multipliées jeudi dans les universités, notamment dans un nouveau campement à l’UCLA qui a attiré une foule de contre-manifestants, selon le rapport. Los Angeles Times.
Plus de 500 arrestations
Campus « sont secoués par des troubles qui ont conduit à des affrontements avec la police (et) à la fermeture de certaines salles de classe »écrit pour sa part CNN.
Nombre de manifestations pro-palestiniennes « la situation a tourné au chaos lorsque la police est arrivée pour disperser la foule et arrêter les manifestants »concerne également Radio Nationale Publique.
Selon New York TimesLes interventions de la police sur plusieurs campus, notamment dans certaines des plus grandes villes américaines, ont conduit à plus de 500 arrestations.
Cette dernière vague de manifestations sur les campus a été déclenchée la semaine dernière à l’université de Columbia, où plus de 100 personnes ont été arrêtées après que l’administration a appelé la police de New York pour évacuer un campement pro-palestinien, retrace Radio Nationale Publique. « Sans se laisser décourager, les manifestants ont ensuite construit un campement plus grand dans une cour adjacente, incitant l’école à passer à un enseignement hybride pour le reste du semestre. »
En lançant le mouvement, « Les étudiants de Columbia ont déclenché une révolte nationale »lève-le Washington Post. « Les historiens parlent de l’un des soulèvements étudiants les plus importants que le pays ait connu ces derniers temps. »
Des mois de tension
La revendication centrale des manifestants est que les universités coupent leurs liens financiers avec des entreprises liées à Israël ou avec des entreprises qui profitent de la guerre avec le Hamas, explique le quotidien. Mais « Les universités ont largement refusé de céder à cette demande ».
Bien qu’elles aient fait la une des journaux ces derniers jours, les manifestations sont en réalité le point culminant de mois d’activisme et de tensions antérieures sur les campus, contextualise le Washington Post.
Elles ont commencé sur les campus universitaires quelques jours après l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Les étudiants ont alors commencé à s’organiser autour d’une revendication précise : que les universités coupent leurs liens financiers avec les fabricants d’armes. « Leur militantisme a continué à s’intensifier par la suite. »