Le mot aux supporters après FC Nantes – LOSC : « J’ai confiance en Mannone pour prendre la relève en tant qu’entraîneur par intérim »
Dans cette rubrique, Le Petit Lillois donne la parole aux supporters du LOSC à l’issue de chacune de ses rencontres. Cette fois, les Dogues peuvent commenter et mélanger leurs avis suite à la victoire du LOSC face au FC Nantes.
Le LOSC s’est imposé à Nantes ce dimanche soir (1-2) après avoir transpiré en fin de match. Avec ces trois points, le LOSC monte sur la troisième et dernière marche du podium. A cette occasion, comme d’habitude, nous sommes allés à la rencontre de trois supporters lillois – Joseph, Mathis et Corentin – pour revenir sur ce succès et les différents points qui l’entourent.
Plus de frissons
Le LOSC a encore une fois montré deux visages, cette fois sur la pelouse du FC Nantes. Après une première période parfaitement maîtrisée, avec près de 78% de possession de balle et des actions répétées, Lille a souffert des vagues nantaises lors du deuxième acte. Finalement, la victoire a été arrachée, mais les supporters ont eu une nouvelle fois l’occasion de trembler. C’est notamment le cas de Corentin : « Une fois de plus, ils nous ont fait peur. Je n’étais pas calme en seconde période. Nantes se transforme avec les changements à la mi-temps. Le poteau a réveillé le stade et je pense que cela a joué un rôle »il dit.
Joseph a également eu des doutes en seconde période. Il ne cache cependant pas sa satisfaction suite à la première mi-temps du LOSC : « Très content de la performance de nos Dogues. Ils ont très bien joué en première mi-temps, en seconde c’était plus difficile mais la défense a tenu le coup »nous confie-t-il, rejoint par Mathis, qui émet des réserves sur la deuxième période : « La première mi-temps a été parfaite, la seconde, j’ai cru revoir Lyon. Nantes marchait sur l’eau, ils avaient beaucoup d’espace et étaient plus faciles à attaquer »il croit.
Un problème en seconde période ?
Une nouvelle fois, le LOSC a ralenti au retour des vestiaires. Après un premier acte parfait des Dogues, les Nantais auraient pu revenir au score en fin de match. Mais pour Corentin, cet événement n’est pas nouveau : « Ce n’est pas la première fois que les joueurs ralentissent en seconde période. On l’a déjà vu contre Lens, Marseille ou encore Brest il y a longtemps. Je ne sais pas si c’est un problème, mais souvent avec un avantage en fin de première mi-temps, on imagine qu’ils veulent s’assurer et se protéger.déclare-t-il. Ce sentiment n’est pas partagé par ses deux camarades. Joseph estime que c’est la défaite contre l’OL qui a ébranlé les esprits et qu’il n’y avait pas de précédent avant cela : « Je pense que le match de Lyon a été très dommageable pour le moral. Quand tu fais une première mi-temps comme ça et que tu perds dans le temps additionnel comme ça, tu prends un coup à la tête. Mais heureusement, cela arrive tard dans la saison. ».
Finalement, contrairement aux deux avis exprimés précédemment, Mathis pense qu’il n’y a pas de problème récurrent. Pour lui, c’est juste une séquence malheureuse qui pourrait arriver dans une saison : « Il n’y a pas de problème. Une série de mauvaises deuxièmes périodes peuvent arriver, surtout après une défaite comme celle de Lyon. Cela finira par passer, surtout en fin de saison. C’est justement en passant par des matches comme ceux-là que les joueurs pourront Acquérir de l’expérience »juge le supporter lillois.
Faites confiance à Vito Mannone
Hormis la victoire, un point noir a assombri la célébration lilloise. Lucas Chevalier doit céder sa place sur le terrain en fin de match (90e). Le LOSC a confirmé sa blessure et son indisponibilité pour la fin de saison. Vito Mannone débutera donc dans les buts contre l’OGC Nice. Une chose qui ne dérange pas Corentin : «Je ne suis plus inquiet. La blessure est une mauvaise chose pour le LOSC, en soi, mais j’ai toute confiance en Vito Mannone pour assurer l’intérim contre Nice. Il a fait de bons matches contre Klaksvik ou Sturm Graz. On a la chance d’avoir un deuxième gardien qui a sa place dans certains clubs de Ligue 1 », analyse-t-il. Il est rejoint par Joseph qui souhaite conserver un semblant de positif : « Lorsqu’un gardien de ce niveau se blesse, nous sommes inquiets. C’est logique. Nous avons de la chance que cela se produise pour le dernier match de la saison. Ensuite, nous avons Vito Mannone sur le banc qui n’est pas un inconnu. »
Mathis souhaite tout de même nuancer, en mettant l’accent sur le nom, la saison et les prestations en cours de Lucas Chevalier. De plus, Vito Mannone pourrait manquer de temps de jeu : « Ça fait mal de perdre un gardien de la qualité de Lucas Chevalier. Il nous a sauvé plusieurs matches et a réalisé des arrêts très importants. Contre Nice, il aurait eu un rôle déterminant. J’ai peur que Mannone manque d’automatismes, surtout dans le jeu au pied »il s’inquiète.
Une troisième place définitive ?
L’an dernier, le LOSC avait perdu sa quatrième place lors de la dernière journée, après un match nul face à Troyes, déjà relégué en Ligue 2. Cette année, Lille peut encore perdre gros, sa troisième place tout juste acquise contre l’OGC Nice. Corentin fait encore de mauvais rêves de ce passé trouble, mais reste confiant pour dimanche : « Ils ont leur destin entre leurs mains. Nous ne devons pas répéter le même schéma que l’année dernière. Il suffit d’une victoire pour rester sur le podium et vivre la Ligue des Champions. Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire”, il dit. Mathis partage son avis, confiant sur la solidité des Dogues à domicile : « Le LOSC joue souvent mieux contre les grands que contre des équipes comme Nantes. Contre Nice, concurrent direct, je pense que nous sommes favoris, surtout à domicile ».
Enfin, Joseph regardera avant tout le match entre le PSG et l’OGC Nice ce mercredi soir. Match en retard comptant pour la 32e journée, les Niçois, en cas de victoire, ne reviendraient qu’à un point du LOSC. S’ils perdent, ils ne pourront rattraper personne. Un résultat qui sera donc important pour dimanche : « Pour moi, ça ne se jouera pas dimanche mais plutôt mercredi. Si Nice gagne contre Paris ou fait simplement match nul, ils arriveront à Lille surmotivés. Désormais, s’ils perdent, ils n’auront plus rien à jouer et pourront revenir les mains dans les poches. »