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Le Mondial de l’Automobile de Paris s’ouvre dans un contexte économique difficile

Visiteurs du stand Renault au Mondial de l'Automobile de Paris, à Paris, le 18 octobre 2022.

Comment s’adapter aux véhicules électriques, et rapidement ? C’est la question qui obsède tous les acteurs du Mondial de l’Automobile de Paris, qui se tient à Paris, Porte de Versailles, du 14 au 20 octobre. « On aurait aimé que ça dure un week-end de plus »assure Serge Gachot, qui organise ce festival automobile et a réussi à réunir quarante-huit marques. Ce n’était pas gagné. Le Salon de Genève, réduit au strict minimum en février, a jeté l’éponge et ne se réunira plus en 2025. Le Mondial de Paris est soutenu par Luca de Meo, le directeur général de Renault et président de l’Association des constructeurs européens. d’automobiles (ACEA), qui veut préserver le côté « glamour » dans le secteur et joue gros cette année avec le lancement de la R5 électrique.

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Le constructeur bavarois BMW était deuxième sur la liste des participants : le salon de Paris se tient en alternance avec celui de Munich, ville où l’entreprise allemande a son siège. Pour Vincent Salimon, président du conseil d’administration de BMW France, ces deux groupes ont besoin l’un de l’autre pour prospérer. « Nous avons besoin d’un grand salon européen chaque année pour soutenir l’industrie, la passion, l’innovation »assure-t-il. Tout le monde veut sortir le secteur de sa dépression et ne pas laisser ce rôle aux seuls Chinois. Ils ne lésinent pas sur les moyens : le constructeur XPeng, allié à Volkswagen, vient avec sa voiture volante, un petit concentré de technologie.

L’équation des constructeurs pour les années à venir est délicate. En France, sur les neuf premiers mois de 2024, les immatriculations sont en baisse de 1,8 % par rapport à 2023. Et par rapport à la période pré-Covid, en 2019, elles ont baissé de 23,2 %. Le ralentissement s’est accéléré au troisième trimestre, s’inquiète Mobilians, qui regroupe les concessionnaires automobiles, « avec une baisse des immatriculations de 12% et même de 12,4% pour les véhicules électriques ». Cette dépression inquiète les constructeurs. A ce niveau de ventes en France (environ 1,8 million de véhicules), « on ne renouvelle plus le parc qui vieillit de six mois chaque année »regrette Vincent Salimon, qui demande plus de visibilité sur les règles, primes ou malus.

Menace de lourdes amendes

En annonçant le durcissement du malus jusqu’en 2027 et une réduction du budget consacré à la prime, le gouvernement Barnier a apporté un début de réponse qui ne satisfera cependant pas le secteur : cette hausse des malus est largement critiquée par les organisations professionnelles. . « C’est une double peine »a lancé, lors d’une conférence de presse, Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, qui représente les constructeurs et équipementiers. D’une part, les ventes de voitures électriques sont en baisse. « Et d’un autre côté, nous allons être taxés sur l’activité historique (moteurs essence et diesel), qui représente encore 85% du marché »il a expliqué. Mais la démarche du gouvernement fixe un cap clair : celui de l’électrification de la flotte, en pénalisant les modèles les plus polluants.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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