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le monde va consommer de moins en moins de pétrole… après un pic de la demande en 2024

C’est une nouvelle encourageante pour le climat. L’appétit mondial pour le pétrole continue de s’essouffler » a indiqué ce vendredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport mensuel.

 » La croissance de la demande mondiale de pétrole ralentit actuellement et devrait tomber à 1,2 million de barils par jour cette année et à 1,1 million de barils par jour en 2025. », a souligné l’Agence de l’énergie de l’OCDE basée à Paris.

 » Alors que le rebond post-Covid est désormais largement achevé, et que les gains d’efficacité des véhicules et l’expansion du parc de voitures électriques freinent davantage la demande de pétrole, la croissance en 2024 et 2025 ralentit. », a ajouté l’Agence.

Ces prévisions partent » prévoir un pic de consommation pour cette décennie », a affirmé l’AIE conformément à ses précédentes analyses. Au premier trimestre, la demande de pétrole a augmenté de 1,6 million de barils par jour, contre plus de 3 millions de barils par jour au milieu de l’année dernière.

Demande record en 2024

Il n’en demeure pas moins que, malgré un « ralentissement  » En vue, le niveau de croissance de la demande pétrolière reste  » largement conforme à la tendance d’avant Covid, même si les prévisions de croissance économique mondiale pour cette année sont modérées et le déploiement de technologies d’énergie propre s’intensifie », a commenté l’AIE.

La demande mondiale devrait même atteindre un niveau record en 2024, à 103,2 millions de barils par jour. Du côté de l’offre, la production mondiale en 2024 devrait augmenter de 770 kb/j pour atteindre 102,9 mb/j, principalement tirée par les pays non membres de l’OPEP+, les États-Unis en tête. La production des pays non-OPEP+ augmentera de 1,6 mb/j, tandis que celle de l’OPEP+ pourrait chuter de 820 mb/j si le cartel des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés maintient ses réductions volontaires.

Pétrole : l’Arabie Saoudite et la Russie réduisent fortement leur production pour soutenir les prix

La demande mondiale d’or noir devrait en effet rester soutenue en 2024, confirme l’Opep dans son rapport mensuel publié jeudi. Cette application  » robuste » sera notamment  » tirée par les régions non membres de l’OCDE », précise l’organisation, citant en premier lieu la Chine suivie de l’Inde, mais aussi du Moyen-Orient et de la Russie.  » De même, les capacités supplémentaires et les marges liées à la pétrochimie, notamment en Chine et au Moyen-Orient, devraient contribuer à la croissance de la demande pétrolière. », est-il également indiqué dans le rapport.

Des avions qui consomment beaucoup moins de carburant

De plus, les besoins en consommation de pétrole seront « soutenu par une forte demande de transport aérien  » et le  » bonne santé » du transport routier, ainsi que par la performance des secteurs industriel, du bâtiment et agricole dans les pays non membres de l’OCDE, souligne l’Opep.

Or, dans son rapport, l’AIE observe que, malgré l’activité aérienne « à peu près équivalent « , la demande de carburant pour le transport aérien » diminué de plus de 6% au second semestre 2023 par rapport à la même période en 2019 « .

 » Cette tendance devrait se poursuivre avec l’arrivée (…) d’un plus grand nombre de nouveaux avions « plus économique en kérosène, ce qui permettra de limiter l’effet de progression » de la demande du transport aérien sur la consommation de pétrole à moyen terme », a souligné l’AIE à partir des données de la plateforme Airportia.

L’industrie aérienne s’appuie également fortement sur les carburants durables (SAF) pour remplacer le pétrole. Ces derniers devrait représenter près des deux tiers des efforts pour atteindre l’objectif fixé par le secteur – au niveau des compagnies aériennes avec l’Association du transport aérien international (IATA) et au niveau des États avec l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) – à savoir atteindre zéro émission nette en 2050. Le transport aérien représente aujourd’hui environ 4 % des émissions mondiales de CO2.

Carburants verts dans l’aviation : l’Europe adopte (enfin) une réglementation

Dans cette optique, l’Union européenne a adopté, en septembre, le règlement RefuelEU Aviation, un texte qui instaure à partir de 2025 l’obligation d’incorporer en moyenne 2% de SAF dans le kérosène des vols en Europe et au départ d’Europe, puis 6% dans 2030 avant une accélération : 20% en 2035, 34% en 2040 et 42% en 2045 pour un objectif final de 70% d’incorporation en 2050.

(Avec l’AFP)

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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