Alors que son nom circulait en septembre pour succéder à Marcelino sur le banc de l’OM, Christophe Galtier a finalement décliné. Il le confirme dans un entretien à L’Equipe ce samedi, évoquant le contexte délicat qui entoure les accusations de harcèlement moral et de discrimination portées contre lui, à l’occasion de son déplacement à Nice.
« Le jour où j’ai pris la décision de ne pas rejoindre l’OM a été le moment le plus difficile de ma carrière » : l’ancien entraîneur du PSG Christophe Galtier a confirmé ce samedi dans un entretien à L’Equipe, avoir refusé le poste d’entraîneur de l’Olympique de Marseille. Il a été approché en septembre pour remplacer Marcelino démissionnaire.
Bien qu’il confirme avoir eu un entretien avec le président olympien Pablo Longoria, Christophe Galtier estime que le contexte n’était pas favorable.
« Les gens devraient considérer le fait que je leur ai dit non comme une grande marque de respect »
« Je n’ai pas suivi les conseils de ma femme car le timing n’était pas opportun. J’ai senti au fond de moi que je n’avais pas le droit d’associer le club à mon recours en justice », poursuit Galtier en référence à son procès pour harcèlement moral et discrimination en Bon. « La pression allait monter crescendo et j’allais dépenser de l’énergie pour ma défense. Les gens doivent prendre le fait que je leur ai dit non comme une grande marque de respect pour le club et le président Pablo. Et je sais qu’ils l’ont pris comme ça. »
En décembre, Christophe Galtier a comparu devant le tribunal correctionnel de Nice pour harcèlement moral et discrimination lors de son mandat chez les Aiglons. Le technicien français a été définitivement relaxé, le procureur ayant décidé de ne pas faire appel.
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