Le ministre de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, a déclaré qu’il s’agissait d’une « tragédie qui ne doit pas nous laisser indifférents et sur laquelle toute la lumière doit être faite ». Le gouvernement de la Première ministre italienne Giorgia Meloni est « en première ligne… pour lutter contre toutes les formes d’exploitation par le travail », a-t-il ajouté.
Au moins un travailleur agricole sur quatre en Europe est un migrant. L’exploitation mafieuse des migrants irréguliers est monnaie courante en Italie, où on l’appelle caporalato.
Calderone a déclaré à Tgcom24 que grâce « au renseignement et au croisement des données, nous pourrons cartographier ce qui se passe dans les champs et pouvoir intervenir ». L’intensification des « contrôles radicaux » se constatera de jour en jour, a-t-elle ajouté.