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Le ministre israélien de la Défense défend « l’obligation » d’étendre l’offensive de Rafah à l’envoyé américain

Le ministre israélien de la Défense défend « l’obligation » d’étendre l’offensive de Rafah à l’envoyé américain

Retrouvez ici notre point sur la situation d’hier.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant (à gauche) visite le parlement israélien, la Knesset, à Jérusalem, le 20 mai 2024.

De violents combats ont opposé l’armée israélienne et le Hamas, lundi 20 mai, dans la bande de Gaza, au moment où des mandats d’arrêt ont été demandés par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) contre les dirigeants des deux camps ennemis pour crimes de guerre présumés.

La guerre entre Israël et le Hamas, qui en est à son huitième mois, a entraîné un nouveau déplacement de centaines de milliers de Palestiniens, et le ministère de la Santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, a enregistré 35 562 décès.

Israël défend « l’obligation » du pays de prolonger l’offensive de Rafah

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré lundi à un envoyé américain en visite en Israël que son pays avait « l’obligation » d’étendre son offensive militaire terrestre jusqu’à Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Lors d’une réunion à Tel Aviv avec le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, « Je lui ai insisté sur l’obligation pour Israël d’étendre l’opération terrestre jusqu’à Rafah, de démanteler le Hamas et de ramener les otages »a communiqué le ministre en un message sur.

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Le procureur de la CPI demande des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et les dirigeants du Hamas

Karim Khan a demandé lundi l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza. Ils sont accusés de crimes tels que « affamer délibérément des civils », « homicide volontaire » Et « l’extermination et/ou le meurtre en tant que crime contre l’humanité ».

Trois dirigeants du Hamas sont également concernés par cette demande : Ismaïl Haniyeh (chef du bureau politique du Hamas), Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, plus connu sous le nom de Mohammed Deif, commandant des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, et Yahya Sinouar (chef du Hamas dans la bande de Gaza). Les accusations portées contre les dirigeants de l’organisation palestinienne comprennent « extermination », « viol et autres formes de violences sexuelles », « La prise d’otages comme crime de guerre » Et « diriger intentionnellement des attaques contre la population civile comme un crime de guerre ». Israël et le Hamas ont dénoncé cette décision.

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Les camps de JabaliyadeAl-Boureij et Deir Al-Balah ciblés

Dans le nord de la bande de Gaza, des avions militaires ont mené des frappes avant l’aube sur les quartiers de Zeitoun et Sabra de la ville de Gaza, et l’un d’eux a touché une maison, selon des correspondants de l’Agence France-Presse et des médecins. Des hélicoptères ont bombardé le camp de réfugiés de Jabaliya, où les combats se poursuivent après que l’armée a déclaré que le Hamas avait repris pied.

Au centre du petit territoire palestinien surpeuplé, les camps d’Al-Boureij et de Deir Al-Balah ont été la cible de raids aériens. Et, dans le Sud, une frappe a touché une maison du quartier Tell Al-Sultan, à l’ouest de Rafah, faisant trois morts et huit blessés, selon des sources hospitalières. Rafah a également été ciblée par des tirs navals israéliens, selon des témoins. Selon l’armée, des soldats mènent des attaques dans l’est de Rafah « des raids ciblés contre les infrastructures terroristes, éliminer l’ennemi et localiser les ouvertures de tunnels ».

Frappes israéliennes au Liban : au moins quatre morts dans les rangs du Hezbollah

Une source proche du Hezbollah libanais a indiqué qu’au moins quatre combattants de la formation pro-iranienne ont été tués lundi dans des frappes israéliennes sur deux villes du sud du Liban, théâtre d’échanges de tirs quotidiens avec l’armée israélienne. C’était à propos de « frappes sur Naqoura et Meïss El-Jabal », deux localités frontalières, a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse. L’Agence nationale de presse officielle (ANI) a rapporté que la frappe israélienne sur Naqoura visait une zone où se trouvaient des secouristes affiliés au Hezbollah.

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L’armée israélienne a annoncé, de son côté, avoir ciblé « une cellule terroriste du Hezbollah » dans la région de Meïss El-Jabal, et ayant touché « un site de stockage d’armes et un complexe militaire du Hezbollah ». La formation libanaise a annoncé avoir ciblé des positions militaires israéliennes de l’autre côté de la frontière, en réponse « aux attaques israéliennes, notamment sur Naqoura ».

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