Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie, avait néanmoins évoqué la suppression du taux réduit de TVA de 5,5% sur l’installation de chaudières à gaz et une hausse de la fiscalité sur cette énergie fossile.
Laurent Saint-Martin, le nouveau ministre du Budget, s’est dit « pas favorable » à une augmentation des taxes sur l’essence, ce samedi 12 octobre sur TF1.
Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie, a néanmoins évoqué vendredi la suppression du taux réduit de TVA de 5,5% sur l’installation de chaudières à gaz et une hausse de la fiscalité sur cette énergie fossile à travers un amendement.
« L’enjeu est aussi de travailler sur les niches brunes à travers l’augmentation du malus automobile, à travers la suppression du taux réduit de TVA de 5,5% sur l’installation de chaudières à combustibles fossiles et enfin à travers un amendement gouvernemental, à travers une augmentation des taxes sur les billets d’avion. et du gaz », a-t-elle déclaré.
« Agnès Pannier-Runacher a dit qu’il y aurait peut-être des amendements sur l’augmentation de la fiscalité du gaz mais ce que je vous dis, c’est que le projet de loi ne contient pas d’augmentation de la fiscalité du gaz », souligne la ministre dans le journal de 13 heures.
Et de répéter : « il n’y a pas de hausse d’impôts dans ce texte ». Laurent Saint-Martin s’estime également « pas favorable » à une augmentation de la fiscalité de cette énergie fossile.
« Il est important de donner des signaux prix cohérents entre les solutions carbone et les solutions décarbonées », explique Agnès Pannier-Runacher.
Dans son projet de loi de finances présenté jeudi, le gouvernement prévoit d’augmenter la fiscalité de l’électricité à un niveau qui « garantira au consommateur une réduction de 9 % du prix réglementé de vente en 2025 à compter du 1er février ».
Elle compte sur la baisse des coûts de l’électricité sur les marchés pour absorber la hausse de la taxe électrique, qui marquera la sortie du bouclier tarifaire mis en place lors de la crise énergétique à partir de fin 2021 pour contenir les factures des Français.
La taxe sur l’électricité « est en augmentation parce qu’elle était tombée à zéro pendant la crise de l’inflation », a observé samedi Laurent Saint-Martin. « L’Etat a protégé nos concitoyens face à la flambée des prix de l’énergie, (…) aujourd’hui avec une inflation inférieure à 2%, pour nos finances publiques, il faut retirer ce bouclier s’il n’y a plus d’inflation.