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le ministre des Affaires étrangères a rencontré le Premier ministre libanais

Alors que les frappes israéliennes se poursuivent sur le Liban, et notamment Beyrouth, le chef de la diplomatie française a appelé le chef du gouvernement libanais. Le Quai d’Orsay « appelle à la cessation des hostilités au Liban ».

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s’est entretenu par téléphone ce samedi 28 septembre après-midi avec le Premier ministre libanais, a appris BFMTV auprès du Quai d’Orsay, alors que la situation continue de se dégrader dans le pays.

« Le ministre a parlé de sécurité et de protection des civils, au Liban comme en Israël », a indiqué cette source, ajoutant que « la France appelle à la cessation des hostilités au Liban ».

« La France est opposée à toute opération terrestre au Liban. Elle appelle les autres acteurs, et notamment le Hezbollah et l’Iran, à s’abstenir de toute action susceptible de conduire à une déstabilisation supplémentaire et à une conflagration régionale », explique le Quai d’Orsay dans un communiqué.

Le chef du Hezbollah tué dans une frappe israélienne

Le vendredi 27 septembre, Israël a tué le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah lors d’une frappe près de Beyrouth, portant un coup dévastateur au mouvement pro-iranien et poussant le Liban et le Moyen-Orient vers l’inconnu.

La mort de Hassan Nasrallah, considéré comme l’homme le plus puissant du Liban, risque de déstabiliser le pays et constitue une victoire majeure d’Israël contre l’Iran et ses alliés dans la région.

« Sayyed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs », a annoncé samedi le Hezbollah, plus proche allié de l’Iran, ennemi juré d’Israël, près de 20 heures après la frappe.

Il a été tué avec d’autres membres du mouvement « lors d’un traître raid sioniste » dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite, a ajouté le Hezbollah sans préciser leur identité.

Selon un communiqué militaire israélien, Ali Karaké, présenté comme le commandant du front sud du Hezbollah, ainsi que d’autres cadres, ont été tués aux côtés de Nasrallah dans l’opération baptisée « Ordre Nouvel ».

Plus de 700 morts au Liban depuis lundi

À la tête du Hezbollah depuis 1992, Hassan Nasrallah, 64 ans, était un homme de religion faisant l’objet d’un véritable culte de la personnalité au sein de la communauté chiite du Liban. Pendant des années, il vivait caché et apparaissait rarement en public.

Selon l’armée israélienne, « la plupart » des hauts dirigeants du Hezbollah ont été tués lors d’opérations israéliennes ces derniers mois.

Lundi dernier, l’armée israélienne a lancé une campagne de bombardements violents et meurtriers contre le Hezbollah au Liban, après un an d’échanges de tirs transfrontaliers avec la formation libanaise. Israël affirme agir pour arrêter les tirs du Hezbollah vers le nord de son territoire, limitrophe du sud du Liban, et permettre ainsi le retour de dizaines de milliers d’habitants contraints de fuir.

Depuis lundi, les bombardements israéliens ont tué plus de 700 personnes, en majorité des civils selon le ministère libanais de la Santé. En un an, le nombre de personnes tuées s’est élevé à plus de 1 500, un bilan supérieur à celui des 33 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.

Alexis Cuvillier avec Fanny Rocher

Cammile Bussière

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