le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau évoque « un tournant » dans le trafic de drogue
En déplacement à Rennes ce vendredi 1er novembre, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est exprimé sur la fusillade survenue à Poitiers, ce jeudi 31 novembre, estimant que la France se trouvait à « un point de bascule ».
« Un point de bascule » est pratiquement atteint selon Bruno Retailleau. Ce vendredi 1euh En novembre, le ministre de l’Intérieur estimait que la situation du pays devenait critique en matière de trafic de drogue, alors qu’une fusillade à Poitiers a fait plusieurs blessés graves ce jeudi soir.
« La narco-racaille n’a plus de limites (…) Ces fusillades n’ont pas lieu en Amérique du Sud, elles ont lieu à Rennes, à Poitiers (…). Nous sommes à un tournant », a-t-il déclaré, ajoutant que la France avait désormais « le choix entre la mobilisation générale ou la mexicanisation du pays ».
Lors de cette fusillade, cinq personnes ont été blessées, dont plusieurs grièvement. Selon une source policière, un adolescent de 15 ans a reçu une balle dans la tête et se trouvait entre la vie et la mort. Deux jeunes de 16 ans figurent également parmi les blessés graves, selon une autre source policière.
Un déplacement prévu à Marseille vendredi prochain
Depuis sa nomination au ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau appelle à faire de la lutte contre le trafic de drogue « une cause nationale ». Il souhaite une mobilisation contre le trafic de drogue à l’image de ce qui a été fait contre le terrorisme. Lorsqu’il était président des sénateurs LR, il fut à l’origine de la création de la commission d’enquête sur le trafic de drogue.
Le trafic de drogue génère un chiffre d’affaires de trois à six milliards d’euros en France, selon les estimations de la commission d’enquête sénatoriale.
Vendredi prochain, Bruno Retailleau doit se rendre avec son collègue du ministère de la Justice, Didier Migaud, à Marseille, où les règlements de compte entre trafiquants de drogue sont particulièrement meurtriers et sordides, avec la participation de jeunes de 14-15 ans comme meurtriers. promesses.
