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Le ministre de l’Economie ne s’interdit pas de bloquer le rachat du Doliprane par un fonds d’investissement américain s’il n’est plus produit en France

Antoine Armand doit visiter lundi matin le site de production de Doliprane de Sanofi à Lisieux (Calvados) en compagnie du ministre délégué chargé de l’Industrie, Marc Ferracci.

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Cartons de Doliprane, le 13 octobre 2024 à Bayeux (Calvados). (ARTUR WIDAK / AFP)

Il réclame une compensation. Dimanche 13 octobre, le ministre de l’Economie, Antoine Armand, a affirmé qu’il ne s’empêcherait pas de bloquer la vente de la filiale Sanofi produisant le Doliprane au fonds d’investissement américain CD&R s’il n’est pas garanti que le médicament continue d’être produit en France. « Mon engagement est que le Doliprane continue d’être produit en France, par des salariés en France » Et « il faudra demander des garanties extrêmement fortes »a-t-il déclaré sur BFMTV.

Il sera lundi matin avec le ministre délégué chargé de l’Industrie, Marc Ferracci, sur le site de production de Sanofi Doliprane à Lisieux (Calvados). Interrogé sur une possibilité de bloquer le transfert, le ministre a répondu que « nous demanderons des garanties extrêmement fortes, susceptibles de rassurer à moyen terme aussi bien les salariés que les Français (…) et si ce n’est pas le cas, rien ne me semblera interdit à première vue ».

Le ministre doit discuter lundi « avec les salariés et leurs représentants de ces garanties, de ces conditions car produire du Doliprane en France est notre stratégie industrielle et souveraine et sanitaire et elle doit le rester »dit-il. L’annonce du passage du médicament le plus vendu en France sous pavillon américain a fait sourciller les hommes politiques de tous bords, dont certains ont exhorté le gouvernement à bloquer cette opération, au nom de la souveraineté sanitaire française.

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