le ministre de la Justice se dit « favorable » à la création d’un délit d’homicide routier « au plus vite »
Cette annonce intervient au lendemain de la condamnation d’un homme pour avoir tué au volant le fils du chef étoilé Yannick Alléno. Ce dernier mène depuis le combat pour l’introduction de ce délit dans le Code pénal.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une avancée dans la lutte contre la violence au volant ? Le ministre de la Justice Didier Migaud a déclaré qu’il « favorable »Vendredi 29 novembre, lors de la création d’un « délit d’homicide routier », « le plus rapidement possible ». Une annonce qui intervient au lendemain de la condamnation d’un homme pour avoir tué Antoine Alléno, le fils du chef étoilé Yannick Alléno. Ce dernier mène le combat pour l’introduction dans le Code pénal du délit d’homicide routier.
Ce « La proposition me semble tout à fait légitime, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elle aboutisse »a assuré Didier Migaud. Depuis le décès de son fils Antoine, alors âgé de 24 ans, Yannick Alléno est devenu un ardent défenseur de la création d’un délit d’homicide routier. Un projet de loi transpartisan devait être examiné en deuxième lecture à l’Assemblée nationale avant sa dissolution en juin.
Le texte prévoyait la création d’un délit constitué en cas d’accident mortel provoqué par un automobiliste suite à une conduite volontairement risquée. Un délit de traumatisme routier était également prévu. Le projet de loi n’a cependant pas modifié les principales peines encourues, qui restent sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende s’il y a une seule circonstance aggravante, et 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. très bien s’il y en a plusieurs. Les parlementaires envisageaient également d’alourdir les sanctions en cas de conduite sous l’influence de l’alcool ou de drogues.