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Mardi, le patron de LVMH a dénoncé la contribution exceptionnelle sur les sociétés actuellement en préparation, estimant qu’il s’agissait d’une « taxe sur la Made in France » qui « pousse à la relocalisation ».
« Douche froide » Pour Bernard Arnault, « Mauvais obligatoire » Pour Laurent Marcangeli. Interrogée ce mercredi matin sur RTL sur les remarques faites la veille du patron français de LVMH, qui a dénoncé la surcharge de l’impôt sur les sociétés en France pour les plus grandes entreprises, le ministre de la fonction publique a défendu cette mesure. «Aujourd’hui, la situation est compliquée, elle doit être prise en compte. Il y a des comptes à rendre à notre dette. (…) Il y a un effort temporaire à faire dans le cadre de ce budget »répondit-il.
Relance sur la question de la durée de cette mesure exceptionnelle, Laurent Marcangeli est entré en contact: « Nous verrons si l’année prochaine c’est toujours valable »Il a échappé. La veille, en présentant les résultats en 2024 de son groupe, Bernard Arnault avait considéré que la surcharge de taxe sur les sociétés, actuellement en préparation par le gouvernement de Bayrou, était un « Taxe sur Made in France » OMS « Poussages vers la relocalisation ».
En outre, interrogé sur la portée de son portefeuille ministériel, Laurent Marcangeli a confirmé que l’exécutif prévoyait plusieurs économies en 2025 sur la fonction publique. Parmi eux, la congélation du point d’index, le non-retour d’un bonus et la baisse de la compensation pour les congés de maladie. « La compensation des congés de maladie du public baissera, nous passons de 100% à 90% »Il a dit. « C’est un amendement qui a été élu au Sénat et que j’ai défendu »dit ce parent d’Edouard Philippe.
Interrogé sur le gel de l’année 2025, il a répondu: « Oui, nous ne pouvons pas aujourd’hui augmenter le point d’index pour les fonctionnaires. » Quant au GIPA Prime – un bonus en faveur du pouvoir d’achat pour compenser l’inflation qu’au moins 188 000 agents ont touché en 2023 – ,, « Il n’a pas été payé en 2024 et il n’est pas prévu de le payer en 2025 »dit le ministre.
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En termes d’épargne budgétaire, ces mesures représenteront « 800 millions d’euros pour le non-retour de la prime GIPA et 900 millions d’euros pour le paiement de 90% (compensation) pour les personnes ayant une maladie ordinaire »Il a dit. «De plus, vous n’avez pas de mesures catégoriques au cours de l’année, ce qui coûterait quelques centaines de millions d’euros. Si nous améliorions le point d’index, cela coûterait environ 3 milliards d’euros »Il a ajouté.
D’un autre côté, il a confirmé que le gouvernement avait renoncé à 3 jours de carence pour les fonctionnaires en congé de maladie: « Nous ne reviendrons pas à ça »dit le ministre. Il a également confirmé que le gouvernement avait renoncé à l’abolition de 4000 postes dans l’éducation nationale, tout en faisant référence à la décision finale au Parlement. Le ministre a également déclaré qu’ils souhaitaient maintenir la création de 2 000 postes d’AESH (les étudiants handicapés accompagnés), jugeant qu’il était « Une nécessité ».
Ces dernières décisions ont été prises par le Premier ministre François Bayrou dans le cadre de ses concessions au Parti socialiste pour tenter d’obtenir un accord non-censure sur le budget. Pour 2025, le gouvernement vise à réduire le déficit public à 5,4% du PIB au prix d’un effort budgétaire de plus de 50 milliards d’euros, dont environ 32 milliards d’économies et 21 milliards de revenus.