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le ministre belge demande des sanctions pour les universitaires qui ferment les yeux

En soutien à la cause palestinienne, les professeurs belges de l’enseignement supérieur ont déclaré lundi qu’ils ne sanctionneraient pas les étudiants surpris en train de tricher.

Les mouvements universitaires de soutien à la cause pro-palestinienne ont pris une tournure surprenante en Belgique ce mardi. La presse belge fait état de la volonté de certains enseignants de ne pas dénoncer les élèves surpris en train de tricher lors des examens qui débutent lundi.

Dans une lettre rendue publique lundi, les signataires soulignent les liens entretenus par les universités belges « avec Institutions israéliennes malgré les violations des droits humains, les crimes de guerre et les violations du droit international commis par le régime israélien. et l’absence de position claire « en faveur de la situation palestinienne ». « Cela ne veut pas dire que nous tolérons la tricherie, mais cela n’aura aucune conséquence en ce qui nous concerne. » ils ont martelé.

« Un appel à la fraude »

Ce mercredi matin, la ministre de l’Enseignement supérieur Françoise Bertieaux s’est exprimée dans La Libre Belgique dire « profondément scandalisé » de ce comportement qui prend « tenir en otage le chemin de la réussite des étudiants au nom d’opinions personnelles ». Elle demande aux universités de prendre d’éventuelles sanctions contre ces enseignants, affirmant que les enseignants concernés ne peuvent utiliser ou importer « ce conflit dans nos établissements d’enseignement supérieur ».

« Leur appel à la tricherie équivaut à un appel à la fraude, ce qui est contraire aux règles de vie en société, rappelle le ministre. Les enseignants passent complètement à côté de leurs missions éducatives, en imposant leurs opinions personnelles comme seules valables pour être entendues (…), ils bafouent une des grandes missions de notre enseignement supérieur : l’ouverture à l’esprit critique et au pluralisme.» Françoise Bertieaux estime également que cette action ajouterait « de stress en stress pour tous ces étudiants ».

Nos collègues de Le Libre préciser que ceci « grève de surveillance » affecterait principalement les universités néerlandophones.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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