Le ministère des Sports a réagi via un communiqué à l’enquête interne de la FFR révélée ce jeudi sur la disparition de Medhi Narjissi en Afrique du Sud.
Quelques heures après les conclusions de l’enquête interne de la Fédération française de rugby (FFR) sur la disparition de Medhi Narjissi en Afrique du Sud le 7 août dernier, le ministère des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques (MSJOP) a publié ce jeudi un communiqué de presse pour réagir. « éléments détaillés par la FFR dans son communiqué et dans le rapport d’enquête interne reçu ce jour » – qui pointe du doigt la négligence du personnel présent sur place et le manque d’assistance – rappelle le ministère des Sports « Les personnes impliquées dans l’organisation et la supervision du séjour seront entendues dans le cadre de cette enquête. ».
Dans son rapport, la FFR a demandé à son autorité de tutelle gouvernementale de «mettre fin, sans préavis, aux missions confiées au Ministère des Sports par les conseillers techniques en charge de ce déplacement, en raison de l’abus de confiance qui résulte, à ce stade, des faits relatés dans ce rapport » Une demande à laquelle le MSJOP a répondu en précisant qu’il « exerce effectivement une autorité hiérarchique sur les conseillers techniques sportifs placés auprès des fédérations sportives. Mais celle-ci est complétée par une autorité fonctionnelle exercée par le Directeur Technique National et ses équipes, lui-même placé sous l’autorité fonctionnelle du président de la fédération ».
En outre, le Ministère indique qu’une « une revue des procédures internes à la FFR relatives à l’encadrement des mineurs lors des stages de formation sera également menée » d’améliorer les conditions d’organisation des séjours sportifs pour les mineurs, quelle que soit la fédération.
« Sans attendre les conclusions de ce rapport et comme annoncé le 16 août dernier, le MSJOP a engagé toutes les mesures relevant de sa compétence, notamment administratives à l’égard des agents concernés, qui se sont vu notifier une suspension conservatoire dans l’attente de la fin de l’enquête administrative en cours », ajoute le communiqué, rappelant que la ministre Amélie Oudéa-Castéra avait « Le 4 septembre, l’Inspection générale de l’éducation, des sports et de la recherche (IGESR) a été saisie d’une mission d’enquête destinée à identifier et objectiver les responsabilités individuelles et collectives ayant conduit à la disparition de Medhi. »