Les nouvelles les plus importantes de la journée

Le ministère de la Justice obtient 250 millions d’euros supplémentaires au budget 2025, annonce Didier Migaud

Le garde des Sceaux se réjouit de cette enveloppe supplémentaire, qui permettra selon lui « d’honorer et de respecter tous les engagements » pris lors du vote de la loi de programmation Justice en octobre 2023.

Publié


Mis à jour


Temps de lecture : 2min

Le ministre de la Justice, Didier Migaud, lors d'une immersion au tribunal judiciaire de Versailles (Yvelines), le 25 octobre 2024. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Il se dit satisfait. Le ministre de la Justice, Didier Migaud, a annoncé jeudi 31 octobre à l’AFP avoir obtenu une enveloppe supplémentaire de 250 millions d’euros pour son ministère, dans le cadre du projet de budget 2025. Le ministre de la Justice se félicite de cet arbitrage, qui reflète en partie la coupe de près de 500 millions contenue dans le projet initial de l’exécutif. Il avait prévenu qu’il ne resterait pas au gouvernement si le budget de son ministère n’était pas amélioré.

Cela permettra, selon Didier Migaud, « d’honorer et de respecter tous les engagements qui ont été pris envers les magistrats, le personnel du greffe, les assistants juridiques, le personnel pénitentiaire » lors du vote de la loi de programmation de la Justice en octobre 2023. Cette loi, promue par l’ancien garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, promettait l’embauche en cinq ans de 10 000 personnes, dont 1 500 magistrats, 1 800 greffiers et 1 100 attachés de justice. Environ 1.550 emplois devraient être créés en 2025, soit 1.000 de plus que prévu dans la lettre plafond.

Didier Migaud a ajouté que certains crédits initialement prévus pour le programme immobilier et notamment pour la construction de nouvelles places pénitentiaires ne seront pas mobilisés. Il a précisé que le projet de 18.000 places de prison supplémentaires n’a pas été abandonné, mais reprogrammé.

« Nous allons lancer une opération vérité »a expliqué le ministre. « Je constaterai qu’un certain nombre d’opérations qui étaient prévues ne pourront être réalisées, et ne nécessiteront donc pas la mobilisation des crédits et autorisations d’engagement qui avaient été prévues ». Didier Migaud a rappelé que « le budget de la justice reste modeste » et qu’elle doit « redevenir une priorité ».

Quitter la version mobile