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le mineur de 17 ans mis en examen et incarcéré

Un mineur de 17 ans a été mis en examen à Paris et écroué dans le cadre d’enquêtes sur des envois de menaces contre des établissements scolaires via l’ENT.
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Interpellé jeudi, le jeune homme était soupçonné d’être à l’origine de menaces de mort adressées sur les espaces numériques de plusieurs lycées depuis le 20 mars.

L’adolescent de 17 ans interpellé jeudi dans le cadre d’enquêtes sur l’envoi de menaces contre des établissements scolaires via les ENT (espaces numériques de travail), a été mis en examen samedi à Paris et placé en détention provisoire, a indiqué une source judiciaire.

Le jeune homme avait été interpellé deux jours plus tôt à Malakoff (Hauts-de-Seine) par l’Office de lutte contre la cybercriminalité (Ofac) et placé en garde à vue. « Scolarisé »il « n’avait pas de casier judiciaire de même nature »a indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau, précisant que son parquet était centralisé « Maintenant les attaques de même nature ces derniers jours se font au détriment de tous les ORL » dans toute la France.

Des centaines d’établissements visés

Depuis le 20 mars, plus d’une centaine d’établissements scolaires ont été la cible de messages très inquiétants. La première à avoir été diffusée sur les lycées ENT d’Île-de-France menaçait de «faire exploser tout l’établissement vers 23h/15h» et de « décapitez tous vos corps de mécréants pour servir Allah le tout-puissant qui règne sur le monde. Et d’ajouter : « J’espère que vos corps kuffar exploseront (sic) en 1000 morceaux, j’amènerai mes chiens pour venir vous déchirer, bande d’incroyants (sic). Certaines de ces missives, distribuées dans les boîtes aux lettres ORL des étudiants, contenaient également des vidéos de décapitations.

Une première vague de menaces visant dans un premier temps les établissements franciliens s’est ensuite étendue aux établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national. A ce titre, trois enquêtes ont été ouvertes par la section anti-cybercriminalité du parquet de Paris pour « attaques contre un système de traitement automatisé de données mis en œuvre par l’État », « menaces de mort ou de dégradations de biens dangereux pour les personnes à l’encontre d’un chargé de mission de service public » Et « apologie du terrorisme au moyen d’un service de communication publique en ligne ».

Cammile Bussière

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