Le meurtre d’un agent municipal, nouvelle illustration de l’ultraviolence qui ronge Grenoble
NARRATIF – Lilian Dejean, 49 ans, a été abattu alors qu’il tentait d’empêcher un homme responsable d’un accident de prendre la fuite.
Il était « très respecté. C’était une figure connue de beaucoup de gens »« C’est un acte de violence », a souligné Éric Piolle, le maire de Grenoble, dans un hommage à Lilian Dejean, un agent municipal tué par balles dimanche 8 septembre. Cet homme aux yeux rieurs est devenu depuis ce week-end le nouveau visage des violences qui frappent depuis plusieurs mois cette métropole de 450 000 habitants. Agé de 49 ans, père de deux enfants, il a été abattu dimanche matin, alors qu’il tentait d’intervenir pour empêcher la fuite d’un homme responsable d’un accident de la route. Un nouvel acte de violence, qui aggrave un climat de tension très vivace dans l’agglomération, marquée par des fusillades à répétition cet été.
Ce dimanche matin, Lilian Dejean est en service lorsqu’il arrête sa Fiat Panda à quelques centaines de mètres de la Mairie de Grenoble. Un accident impliquant une Audi RS3 immatriculée en Pologne et une Peugeot 2008 vient de se produire sur le boulevard Jean-Pain, un axe routier…