Le message d’Hidalgo à tous les « gnagnagnas » qui ne croient pas à une Seine baignable
Présente à l’inauguration de la piscine Georges-Vallerey (Paris) ce mardi, la maire de la capitale Anne Hidalgo a tenu à préciser la possibilité de rendre la Seine baignable.
C’est l’un des feuilletons de cette année olympique. Sera-t-il possible de se baigner dans la Seine dès cet été ? À moins de trois mois du début des Jeux olympiques de Paris 2024, Anne Hidalgo est catégorique : oui, se baigner dans la rivière de la capitale, où se baigner est interdit depuis 1923 pour des raisons sanitaires, sera bel et bien un héritage des Jeux. Durant les JO, les épreuves de triathlon (30 et 31 juillet, 5 août) et de natation en eau libre, désormais appelée natation marathon (8 et 9 août), doivent se dérouler dans la Seine.
« Je sais, il y a encore plein de sceptiques, qui disent ‘gnagnagna, gnagnagna' », a déploré la maire de Paris en marge de l’inauguration de la piscine Georges-Vallerey (20e arrondissement de Paris), construite pour les Jeux olympiques. de 1924 et rénové 100 ans plus tard. « Alors tous les ‘gnagnagnas’, je vous le dis, oui on va nager. Alors préparez-vous à dire : quand même, elle l’a fait, ils l’ont fait ! Et on travaille autour de la semaine olympique pour préparer ce plongeon. »
« Les Parisiens seront convaincus que la Seine est un fleuve dont on prend soin »
Une « grande plongée dans la Seine » sera organisée en juin, quelques semaines avant le début des JO. Anne Hidalgo va notamment se baigner dans la rivière, histoire de rassurer ses électeurs. Cette baignade inaugurale aura lieu à Bras Marie (4e arrondissement), face à l’Île Saint-Louis. C’est l’un des sites où la baignade devrait être autorisée pour l’ensemble de la population à l’été 2025, avec le port de Bercy (12e) et le bras de Grenelle (15e).
La date de ce « grand plongeon » n’est pas encore connue. « Nous allons tenir compte de la météo, donc nous nous donnons une petite fenêtre pour pouvoir avoir un plan B en cas de grosses tempêtes le jour J », a expliqué Anne Hidalgo. « Ça va être un grand moment et je pense qu’une fois cet exercice fait, les Parisiens seront convaincus que la Seine est un fleuve dont on prend soin. On la nettoie depuis des années, qu’on la nettoie. » » nettoyée, nous aurons une Seine qui sera propre. » Le rendez-vous est pris.