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Le message d’Antoine Griezmann à Clarisse Agbégnénou après sa médaille de bronze

Le message d’Antoine Griezmann à Clarisse Agbégnénou après sa médaille de bronze
Clarisse Agbegnenou avec sa famille après avoir remporté la médaille de bronze dans l'épreuve féminine de judo de 63 kg aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
LUIS ROBAYO / AFP Clarisse Agbegnenou avec sa famille après avoir remporté la médaille de bronze dans l’épreuve féminine de judo de 63 kg aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

LUIS ROBAYO / AFP

Clarisse Agbegnenou avec sa famille après avoir remporté la médaille de bronze dans l’épreuve féminine de judo de 63 kg aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

JUDO – Clarisse Agbégnénou a dû se contenter d’une médaille de bronze aux Jeux de Paris. Mardi 30 juillet, dans la catégorie des moins de 63 kg, la championne olympique de Tokyo a été battue en demi-finale par la Slovène Andreja Leski, avant de décrocher une place sur le podium en venant à bout de l’Autrichienne Lubjana Piovesana. Un résultat forcément décevant pour la sextuple championne du monde. Mais sur X (ex-Twitter), Antoine Griezmann, qui suit avec une totale assiduité les résultats de l’équipe de France aux JO, a eu un mot très touchant pour la judoka de 31 ans.

 » ALERTE MÉDAILLE ! BRAVO Clarisse ! La médaille d’or est dans tes bras !  » a-t-il écrit dans ce qui est déjà devenu son style habituel, accompagnant ses mots d’une photo de la Française avec sa fille Athéna dans les bras. Désormais, ceux qui connaissent un peu la carrière de la championne savent à quel point sa fille, née en 2022, est importante dans sa vie.

Car Clarisse Agbégnénou l’emmène partout, aux compétitions, aux entraînements, aux stages, l’allaite entre deux combats, lui met autour du cou les médailles qu’elle collectionne, brisant les codes établis dans le monde traditionnel du judo. C’est donc tout naturellement avec sa fille que la championne a oublié sa déception, entourée elle aussi de son mari et de sa mère.

Un changement de vie qui n’a pas été sans conséquence pour la championne : Clarisse Agbégnénou a vécu une première année de retour de compétition difficile, psychologiquement et mentalement. Comme elle le confie régulièrement dans les médias et notamment dans un nouveau documentaire qui sera diffusé en août sur France 2elle a d’abord dû admettre qu’elle était devenue  » un athlète totalement différent  » suite à sa grossesse.

Envie de repartir à zéro, des kilos à perdre, moins de sommeil, des hormones… Une fois habituée à ces changements, la présence de sa fille est devenue une force immense qui l’a portée, en plus d’être désormais la  » mascotte » de l’équipe de France féminine de judo. Doyenne des Bleus à 31 ans, « Gnougnou » est dans l’équipe de France « la mère, la daronne »plaisante Shirine Boukli, l’une des plus jeunes, auprès de l’AFP.

Son  » Super pouvoir »

Clarisse Agbégnénou puise aussi sa force dans sa propre petite enfance. Née prématurément, deux mois avant terme, à l’automne 1992 à Rennes, elle est réanimée avec son jumeau Aurélien et passe ses quatre premières semaines en couveuse, nourrie par perfusion. Cela lui donnera sa mentalité de « combattant » et sa force de caractère, qu’elle appelle sa « Super pouvoir « .

Avant même sa grossesse, ses combats débordaient hors des dojos. Elle avait participé au développement de culottes menstruelles pour une marque spécialisée, était devenue mécène de l’association SOS Préma, venant en aide aux prématurés, ou avait posé en couverture du magazine L’équipe du magazine pour un dossier sur les seins des sportives.

Six fois championne du monde, elle est la Française la plus titrée de tous les temps en judo, dans sa catégorie des -63 kg, et n’est dépassée au niveau mondial que par sa compatriote Teddy Riner (11 titres mondiaux) et par la Japonaise Ryoko Tani (7 titres mondiaux et 2 titres olympiques dans la catégorie des -48 kg). En 2023, après la naissance d’Athena, elle fait également un retour fracassant en remportant une sixième couronne mondiale.

En mai, elle a raté l’occasion de remporter un septième titre mondial, terminant en bronze.  » en colère «  En face d’elle-même, l’exigeante championne se projetait vers les JO de Paris. Mais comme l’a souligné Griezmann, sa force est toujours dans ses bras : c’est Athéna.

Une fois réconfortée par sa fille, elle a assuré : « Je ne finirai pas comme ça »Il prend rendez-vous pour les JO de Los Angeles en 2028. Et avant cela, une autre échéance l’attend : le judo par équipes mixtes, ce samedi à Paris. « Je serai là, j’ai encore de l’énergie »elle l’a promis. Avec Athéna dans les tribunes, on peut en être sûr.

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