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Le médecin humanitaire Raphaël Pitti exprime « sa très profonde colère » face au manque de « pression politique » de « l’Occident »

« Qu’attendons-nous pour faire un geste politique qui sauvera au moins l’honneur des Occidentaux qui se perdent ? », s’interroge ce spécialiste en médecine d’urgence.

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Des Palestiniens à Khan Younis, le 15 août 2024. (TENEWS2 / NURPHOTO)

Vendredi 16 août, le médecin humanitaire Raphaël Pitti a accusé sur France Inter les Occidentaux de ne pas fournir « la pression politique nécessaire pour obtenir un cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza. « C’est quelque chose qui me met en colère, une colère très profonde »confie l’anesthésiste-réanimateur, formateur en médecine de guerre au sein de l’ONG Mehad.

Les merveilles de Raphaël Pitti « Ce que nous attendons, c’est arrêter de livrer des armes à Israël, rappeler nos ambassadeurs ». « Qu’attendons-nous pour qu’il y ait un geste politique qui sauve au moins l’honneur des Occidentaux qui se perdent ? »il se demande.

Ce spécialiste en médecine d’urgence estime qu’entre « 60 et 80% des structures de santé sont détruites » dans la bande de Gaza après dix mois de conflit. Après avoir visité les territoires palestiniens à plusieurs reprises, il constate que « Le système de santé s’est complètement effondré ». Face à cette situation qu’il juge « extrêmement difficile »médecins humanitaires « essayer de répondre aux besoins fondamentaux » de la population.

Pour ce faire, « postes de soins primaires » sont mis en place. Son ONG en compte « six en partenariat avec Médecins du Monde et Caritas International ». Mais Raphaël Pitti nous rappelle que les médecins humanitaires sont « soumis à la même loi que les Gazaouis » et doit bouger et trouver « quelle structure » installer, « une tente ou un dur »À ces contraintes s’ajoutent « manque d’approvisionnement en médicaments » mais aussi « chaleur et manque d’eau »regrette l’anesthésiste-réanimateur.

Il détaille certaines des conséquences de ces problèmes de santé, notamment pour la « pathologies dermatologiques » comme « éruption cutanée due à la chaleur chez les enfants qui s’infecte fortement ». « Il suffirait simplement de prendre des douches tous les jours ou de pouvoir les mettre dans un endroit frais pour pouvoir guérir, mais ce n’est pas le cas et cela s’infecte »il regrette.

Eleon Lass

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