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« Le Maroc, émotions… » : exposition d’Alain Brandebourger à Casablanca


Les thèmes principaux de cet artiste autodidacte sont les femmesLE chevalLE cirque et des événements de la vie. Sa recherche s’oriente vers la suggestion et non vers le réalisme. Son style unique est un mélange alchimique de choses réelles et d’autres inventées.

Dans le New York Times, le célèbre peintre Sean Scully décrit sa fascination pour le Maroc

Né dans les profondeurs d’une région reculée de laOubangui-Chari en dAfrique centraleAlain Brandebourger découvre sa passion pour le dessin dès son plus jeune âge. Malgré un environnement difficile, il connaît une enfance heureuse et pleine de créativité. À l’âge de cinq ans, il commence à dessiner sur le sable, à même le sol. À l’école, il réalise ses cartes lors des cours de géographie.

Encouragé par sa mère, il développe son talent dans autodidacte inspiré des paysages, des personnages et des légendes de laAfriqueJusqu’à l’âge de 19 ans, il continue à saturer son imagination et à remplir ses carnets de fleurs exotiques, d’oiseaux et de papillons multicolores se nourrissant de la faune et de la flore environnantes. A la mort de son père, Alain Brandebourger doit abandonner ses études en vétérinaire et reviens France. Il commence à travailler dans le environnement équestre.

Installé dans Normandieil fréquente lel’acteur Jean Gabin et son cercle d’amis, ainsi que de nombreuses célébrités, armateurs grecs, milliardaires amoureux des chevaux, etc. C’est une période où Alain continue de créer en parallèle de son activité professionnelle. Sa connaissance intime des chevaux nourrit sa peinture d’un style inimitable, il excelle également dans la peinture des femmes, son autre thème de prédilection, et très souvent leurs courbes se confondent avec celles des chevaux pour évoquer les centaures modernes. Ses expositions rencontrent un grand succès.

« Toute ma vie m’a appris la psychologie humaine et animale. J’ai vécu 20 ans en Afrique où je suis né et les Africains vous enseignent la psychologie, l’instinct, philosophie qui nous fait voir, admirer où naissent des émotions, des rencontres, des moments uniques, ce que j’ai trouvé dans ce beau pays qu’est le Maroc », confie l’artiste.

À l’automne de sa vie, Alain se consacre entièrement à sa art. Libéré par les aléas de la vie, de ses obligations et contingences antérieures, il explore désormais de nouvelles techniques et développe ses recherches picturales, fruits de réflexions qui peuvent enfin mûrir pleinement. L’œuvre d’Alain Brandebourger évolue désormais vers une nouvelle maturité, au gré de son imaginaire.

lematin

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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