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le marché se stabilise en avril 2024

Le marché de la voiture électrique se stabilise en France. Le mois d’avril 2024 montre un léger rebond du nombre d’immatriculations de véhicules neufs malgré la baisse des aides publiques. Une stabilisation qui semble s’expliquer par les premières livraisons de voitures électriques issues du leasing social.

Une augmentation du nombre d’immatriculations de voitures électriques

Le marché des véhicules électriques en France continue de connaître une croissance stable, avec une augmentation du nombre d’immatriculations de véhicules neufs en avril 2024, qui s’élève à 146 877, soit 14 471 immatriculations de plus qu’à la même période en 2023. Selon le cabinet AAA Data, les véhicules électriques représentent désormais 17 % du marché. Trois citadines dominent le marché français : la Peugeot e-208 (3 185 immatriculations), la Peugeot e-2008 (2 164 immatriculations) et la Renault Twingo Electric (1 842 immatriculations). Cette tendance positive est principalement soutenue par les aides publiques. Or, le bonus écologique ayant été réduit à 4.000 euros au lieu de 5.000 euros, la relance du marché français semble être principalement due aux premières livraisons de voitures électriques issues du système de leasing socialun système qui, on le rappelle, a vu son nombre de dossiers conservés doubler (50 000 au lieu de 25 000).

Une arrivée inquiétante des constructeurs chinois

Malgré des signes positifs, le marché des voitures électriques reste confronté à de nombreux défis. En premier lieu : le prix des véhicules neufs. Ce dernier a augmenté de 2%, affichant ainsi un prix moyen, hors bonus écologique, de 41 998 euros. En comparaison, une voiture électrique reste en moyenne 14 800 euros plus chère qu’une voiture essence.

Si le marché français semble légèrement rebondir, le marché européen affiche une baisse de 5,4% au premier trimestre 2024. Une situation qui est loin de rassurer les constructeurs européens, confrontés à une compétitivité accrue sur leur sol. Dans ton esprit : le constructeur automobile chinois BYD. Avec ses tarifs attractifs, elle a entamé la construction de sa première usine en Hongrie qui devrait être opérationnelle d’ici 2025. BYD envisage d’en construire une deuxième, voire une troisième sur le sol du Vieux Continent avec un centre de recherche et développement pour en bénéficier. des aides publiques européennes pour l’achat d’un véhicule électrique neuf.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.

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