Le système « repose sur un réseau d’infrastructures interconnectées » et « permet aux pays européens de profiter de la complémentarité des systèmes de production des différents pays : énergie solaire au sud, éolien au nord, hydraulique, gazier et nucléaire pour l’Europe ». pays qui ont fait ce choix… », explique-t-elle.
Problèmes d’approvisionnement
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a indiqué cette semaine dans « Le Parisien » vouloir entamer « immédiatement » des négociations avec Bruxelles pour déroger aux règles européennes de tarification de l’électricité, qui permettraient selon lui de « réduire les factures de 30 % ». .
« Remettre les barrières énergétiques au sein de l’Europe augmenterait les risques de problèmes d’approvisionnement et de hausse des prix », a déclaré le directeur général d’Engie, soulignant que le marché européen « a assuré l’approvisionnement en électricité de la France alors qu’elle n’avait plus une production suffisante » en 2022 et 2023.
Des énergies renouvelables plus rentables
Catherine MacGregor défend également les énergies renouvelables. « Ils représentent déjà plus de 150 000 emplois en France. Leur développement a permis depuis vingt ans d’éviter l’importation de 910 millions de barils de pétrole et de réduire la facture énergétique française de 40 milliards d’euros », écrit-elle.
Grâce aux progrès réalisés ces dix dernières années, « ils sont moins chers, plus rentables et leur couplage avec les réseaux de batteries compensera leur intermittence », estime le dirigeant.