L’engouement des Québécois pour les mini-maisons transformées en chalets ne s’essouffle pas. Propulsés depuis la pandémie, ces mini-chalets ne riment toutefois pas avec mini prix.
Selon cinq entreprises de mini-maisons consultées par l’Agence QMI, la demande du marché en matière de construction pour ces structures d’une superficie de 300 à 900 pieds carrés a connu une augmentation importante au cours des deux dernières années.
Photo fournie par Josée Bilodeau
« On a une augmentation de 20 à 25 % par année », explique la propriétaire de l’entreprise Ilo Mini-maison, Josée Bilodeau, qui se spécialise dans les mini-maisons depuis 2016. Son entreprise a récemment déménagé dans de nouveaux locaux pour répondre à cette demande grandissante.
Photo fournie par Josée Bilodeau
Même son de cloche du côté des entreprises Kabak, situées à Luskville en Outaouais et à Sainte-Sophie dans les Laurentides. C’est l’engouement pour les petites maisons qui a forcé l’entreprise à offrir non seulement des cabanons, mais aussi des mini-chalets, explique le président de l’entreprise, Mathieu St-Amour.
Photo fournie par Mathieu St-Amour
Selon plusieurs, l’intérêt des Québécois pour la location de ces petites maisons serait à l’origine de ce nombre croissant d’acheteurs.
« Souvent, ce sont des gens qui vont faire de la location à court terme, ils savent que les tiny houses sont très populaires. (Les gens) sont prêts à payer plus cher pour vivre l’expérience tiny house », explique Guillaume Dumoulin, directeur des opérations chez La Factory, une entreprise de maisons préfabriquées.
Des prix surprenants
Les acheteurs intéressés par un projet de mini-chalet seraient souvent surpris du coût total qui y est associé, soulignent toutes les entreprises consultées par l’Agence QMI.
« Ils vont s’attendre à payer 30 000 $, mais en réalité c’est plutôt un projet qui peut coûter plus de 250 000 $ si on inclut (…) l’acquisition du terrain, les travaux à faire sur le terrain avant d’emménager dans la maison, que ce soit la fosse septique, le puits, la fondation, l’arrivée de l’électricité », ajoute Guillaume Dumoulin.
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