♦ Le mal n’existe pas ****
Par Ryusuke Hamaguchi
Takumi et sa fille Hana vivent dans un chalet à une heure de Tokyo. Leur quotidien, ainsi que celui de la petite communauté rurale à laquelle ils appartiennent, va être bouleversé par le projet de construction d’un camping de luxe au milieu de cette campagne reculée. Après Conduire ma voitureRyusuke Hamaguchi signe une fable écologique et métaphysique, qui interroge les relations complexes entre l’homme et la nature.
» LIRE LA REVUE : « Le mal n’existe pas », toute la beauté du monde
♦ Mme Hofmann ***
de Sébastien Lifshitz
Pendant un an, le directeur Sébastien Lifshitz a suivi Sylvie Hofmann, infirmière responsable dans un service d’oncologie de l’hôpital Nord de Marseille. Il nous plonge dans le quotidien de cette femme courageuse qui, chaque jour, fait preuve de patience et de dévouement, au sein d’un système hospitalier au bord de l’effondrement. Ce portrait émouvant semble transcender les intentions initiales du cinéaste : filmer les travailleurs de première ligne, adulés pendant le Covid-19, puis vite oubliés.
» LIRE LA REVUE : « Madame Hofmann », une vie héroïque
♦ Rosalie ***
par Stéphanie Di Giusto
Dans la France des années 1870, Rosalie est mariée à Abel, propriétaire d’un café. Lors de leur nuit de noces, Abel découvre que le corps de sa femme est couvert d’une abondante pilosité. Une différence qu’il vit comme une arnaque. Rosalie, qui souffre d’hirsutisme depuis sa naissance, est néanmoins bien décidée à ne pas vivre cachée. Un film d’une grande beauté formelle, porté par
le jeu sensible de l’actrice Nadia Tereszkiewicz.
» LIRE LA REVUE :« Rosalie » : Nadia Tereszkiewicz fait rimer pilosité et féminité
♦ Quitter la nuit ***
de Delphine Girard
La nuit, dans une voiture, une femme, aux côtés d’un chauffeur, fait semblant d’appeler sa sœur au téléphone. En réalité, elle a contacté un policier d’un centre d’urgence, qui a compris que la passagère n’était pas libre de parler. Un véhicule de police a été envoyé et l’homme a été arrêté. Mais que s’est-il passé dans le véhicule avant cet appel ? La réalisatrice Delphine Girard explore ici les « zones grises » de l’agression sexuelle et ses répercussions, des mois plus tard, sur les protagonistes et leur entourage.
» LIRE LA REVUE : « Sortir de la nuit », l’onde de choc d’un attentat
♦ Nous, les Leroy *
par Florent Bernard
Sandrine annonce à Christophe, son mari, qu’elle souhaite divorcer. Il ne l’a pas vu venir et refuse d’abandonner : il la convainc de partir avec leurs deux enfants, le temps d’un week-end, à la découverte des lieux clés de leur histoire. Une étrange comédie douce-amère qui explore avec sensibilité, mais aussi une certaine lourdeur, les répercussions sur toute la famille d’une éventuelle séparation.
» LIRE LA REVUE : « Nous, les Leroy », une famille au bord de la crise de nerfs
⇒ Retrouvez les critiques des films sortis la semaine dernière
• Non ! *Pourquoi pas ** Bon film *** Très bon film **** Chef d’oeuvre