Le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, sous le feu des critiques à cause de l’état d’urgence sécuritaire
PORTRAIT – Le maire de Grenoble est pris pour cible par les opposants après l’homicide d’un agent municipal. Son bilan est pointé du doigt.
» En colère face à cette violence totalement débridée. » C’est le visage marqué et la tête basse que le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, s’est présenté dimanche après-midi devant la presse. Quelques heures plus tôt, un agent municipal avait été froidement abattu alors qu’il tentait d’empêcher un chauffard imprudent à l’origine d’un accident de la route de prendre la fuite. Un énième incident glaçant dans la préfecture de l’Isère où pas moins de sept fusillades ont eu lieu cet été. Des drames à répétition qui mettent sérieusement à mal le bilan sécuritaire de l’édile, alors que le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant, décrivait un climat de « guerre des gangs » dans la capitale des Alpes.
Au cœur de la tempête, Éric Piolle s’est rapidement attiré les foudres de l’opposition. L’ancien maire (RPR) et aujourd’hui conseiller municipal, Alain Carignon, estime même que la fuite du tireur aurait pu être évitée : « Avec un réseau de caméras…
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