Le maire du Bourget accusé d’avoir ouvert clandestinement la piscine pour les femmes en burkini
Une association de femmes du Bourget (Seine-Saint-Denis) a-t-elle bénéficié d’un laissez-passer gratuit du maire (DVD) Jean-Baptiste Borsali pour obtenir un créneau à la piscine municipale dimanche 6 octobre, alors que celle-ci était fermée au public tout le week-end ? Ce dimanche-là, alors que le taux de chlore était trop élevé pour permettre aux résidents de se baigner, l’établissement a rouvert à 13 heures pour l’association Femmes Relais du Bourget. Une séance où il n’y avait pas de sauveteur de la Ville, et pour laquelle le port du burkini était « autorisé », selon des échanges écrits internes au sein de l’association, que nous avons pu consulter.
Selon une personne impliquée dans le dossier, il était « impossible d’ouvrir la piscine pour des raisons sanitaires » : de nouveaux tests ont été effectués à 12h30, confirmant que l’eau était impropre à la baignade. « De toute façon, il faut toujours beaucoup de temps pour que le taux de chlore baisse », confie quelqu’un qui connaît ce type de cas. Lorsqu’un test est mauvais le matin, il est quasiment impossible de le rouvrir l’après-midi. »