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Le Maire défend à nouveau ne pas vouloir de hausses d’impôts

Le Maire défend à nouveau ne pas vouloir de hausses d’impôts

Pour Bruno Le Maire, augmenter les impôts serait non seulement une fausse bonne idée, mais surtout une « bêtise économique ». Dans une tribune aux Echos, il s’explique.

Dans une tribune des Echos, le ministre de l’Économie et des Finances affirme une nouvelle fois son opposition à la hausse des impôts, malgré un déficit public alarmant de 5,5% du PIB. Pour Bruno Le Maire, il faut rappeler que « les politiques aiment les impôts, les Français moins ».

Il s’en prend ainsi à ceux qui brandissent les hausses d’impôts comme la solution aux difficultés des finances publiques. Dans ce texte, il explique les trois raisons qui le font douter de l’efficacité de cette méthode, même s’il affirme vouloir cibler uniquement « les plus riches ». Cela irait à l’encontre de la « justice fiscale », ce serait « contraire à notre intérêt national et contraire à l’intérêt de nos compatriotes » et cela ne résoudrait pas le problème des dépenses publiques.

« Ce serait stupide »

D’une plume acérée, le ministre affirme que selon lui, une augmentation des impôts serait la pire solution pour rééquilibrer le budget de l’Etat.

« Ce serait économiquement stupide dans un pays où le taux d’épargne – à 18 % – est déjà l’un des plus élevés de tous les pays développés », estime Bruno Le Maire.

Il rappelle que grâce à sa fiscalité, la France est devenue « la nation la plus attractive d’Europe pour les investissements étrangers ».

« Ne faisons pas le cadeau à nos concurrents de ruiner, en une seule décision, sept années de travail qui ont permis de créer 400 000 entreprises par an en moyenne et 2 millions d’emplois. »

« Nous n’augmenterons pas les impôts »

Sur l’injustice fiscale, il constate une « drôle de justice, dans un pays où 10 % des contribuables paient les trois quarts de l’impôt sur le revenu ». Il ajoute qu’en France « la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus de 2011 est toujours en vigueur treize ans plus tard » et que « le taux marginal de prélèvements atteint 60% – un record absolu en Europe ».

« Je refuse de céder à la facilité habituelle des moments difficiles. Nous n’augmenterons pas les impôts.

Une des clés serait pour Bruno Le Maire « le débat difficile sur la réduction des dépenses publiques » qui est « le vrai sujet en France ».

« Nous avons un niveau de dépenses publiques qui atteint des sommets et un taux de satisfaction à l’égard des services publics qui touche le plus bas. N’est-ce pas là le vrai problème ?

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