Le ministre israélien des Affaires de la diaspora, Amichai Chikli, du parti d’extrême droite au pouvoir, le Likoud, a comparé ce qu’il a décrit comme un programme tyrannique de réveil à une autre sorte de totalitarisme, côtoyant la terreur djihadiste.
« Ils se cachent derrière des valeurs dites libérales, mais la nature de ce mouvement est antilibérale », a-t-il déclaré à POLITICO.
Audience captivée
Pendant deux jours, la conférence a été animée par des expressions telles que « l’athéisme nihiliste », « l’agenda socialiste mondialiste », « l’idéologie du genre », « le bolchevisme » et « les juges militants à Strasbourg », qui a volé de la scène autour de l’espace exigu.
Farage, suivi de près par des agents de sécurité, s’est déchaîné contre la nouvelle interdiction de fumer au Royaume-Uni, a fait quelques imitations de Donald Trump et, mercredi, il s’est tenu dans les coulisses en riant avec admiration tandis qu’Orbán expliquait pourquoi l’Europe centrale se méfie historiquement des structures politiques supranationales.
« M. Orbán a choisi un nouveau sujet pour sa campagne : la liberté. La ville ici était très stupide », a déclaré Attila K. Molnar, directeur de l’Université nationale de la fonction publique de Budapest.
Sur les réseaux sociaux, Farage a également fustigé le maire mercredi après-midi.