En réalité, Gérard Lopez aura mené les Girondins de Bordeaux de la Ligue 1 à la N2, mais il répète qu’il a évité la liquidation du club il y a trois ans. Un argument qui ne passe plus vraiment du tout auprès de la sphère bordelaise, à l’image de Bixente Lizarazu ou du maire de Bordeaux, Pierre Hurmic. Ces dernières heures, l’homme politique en a rajouté une couche sur la gestion chaotique du club au micro de TV7.
« Il faut imaginer l’après-Lopez, cela me paraît évident. Au-delà de sa personne, c’est le modèle économique qu’il faut changer. Nous sommes devenus, malheureusement, un petit club. Mais il faut expérimenter d’autres formes de gouvernance, plus coopératives et impliquant davantage les populations locales.Appelez le représentant du LE. Mais ce modèle économique qui dépend d’un investisseur et de sa mauvaise gestion, puisque c’est le cas, ne peut pas perdurer. Ce n’est pas seulement un produit spéculatif. Un club de foot fait partie du patrimoine d’une ville, on y est très attaché, c’est ce que Gérard Lopez n’a pas compris. Que les Girondins reviennent au Stade Matmut Atlantique, c’est une bonne chose, car jouer à Sainte-Germaine n’était pas tenable.»
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