« Je suis inquiet », explique le maire de Bordeaux. « Les délais sont très courts pour que le propriétaire du club sauve les Girondins. Il faut trouver 40 millions d’ici mardi prochain, j’en appelle à la responsabilité de Gérard Lopez pour qu’il trouve rapidement une solution, qu’il mette les 40 millions s’il le peut ou s’il le veut, ou qu’il trouve un partenaire solide dans un délai très court pour sauver les Girondins qui ne méritent pas d’être relégués. »
Dissuasif
Le maire de Bordeaux s’est entretenu avec des représentants des Girondins et du groupe américain. Pour expliquer l’échec du rachat, Pierre Hurmic a déclaré : « Le coût du stade, un loyer de 4,7 millions pour une équipe de deuxième division, est l’un des éléments mis sur la table par les investisseurs américains. J’ai toujours été opposé à la construction de ce stade que j’ai toujours appelé »le stade trop grand et inutile ». Je trouve tout à fait regrettable que ce soit l’une des raisons de la disparition ou de la rétrogradation des Girondins. »
Le stade n’est pas le seul concerné dans cette affaire : « Au-delà du coût du stade, le montant de l’investissement est apparu dissuasif. Ils ont trouvé les frais fixes trop lourds pour un club qui évolue en deuxième division. »
« Je sais que Gérard Lopez s’est déjà engagé financièrement l’an dernier. Il ne faut pas baisser les bras. Qu’il se donne les moyens d’ici mardi prochain de réunir les 40 millions nécessaires à la survie du club. On ne peut pas se résigner à voir un club aussi prestigieux que les Girondins disparaître de la carte de l’élite du football », a-t-il ajouté.
