le maire apporte son « soutien » à la communauté juive et appelle à la « vigilance »
« Même si une victime, c’est toujours une victime de trop », Nicolas Mayer-Rossignol se dit soulagé qu’il n’y ait pas eu d’autre, hormis l’homme armé, abattu par la police.
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Nicolas Mayer-Rossignol, maire socialiste de Rouen, a amené son « soutien » à la communauté juive, tandis qu’un homme a été abattu par la police vendredi matin devant la synagogue de Rouen (Seine-Maritime) après avoir tenté d’incendier l’édifice religieux et d’attaquer les forces de l’ordre.
« Lorsque nous attaquons une communauté, nous attaquons la communauté nationale. Ce n’est pas une tragédie uniquement pour la communauté juive. Bien sûr, ils sont inquiets et nous avons donc tous peur. C « C’est un drame et donc une nécessité de vigilance pour toute la République. Aujourd’hui, tous les Rouennais sont sous le choc. »» a déclaré le maire.
Caméras de ville « a permis de montrer que tôt ce matin, un individu a tenté de mettre le feu à la synagogue de Rouen, puis interpellé tant par les pompiers que par la police, il a tenté de les agresser, notamment avec un couteau ».a expliqué Nicolas Mayer-Rossignol. « Il y a eu au moins un coup de feu en retour et la personne est décédée », il ajouta.
Nicolas Mayer-Rossignol veut rester « prudent » sur le caractère antisémite de l’acte, même si‘ »il y a un contexte » international, dit-il. « Formellement, c’est aux tribunaux de décider. Maintenant, quand une synagogue est incendiée, je ne suis pas juge, mais il semble que les faits soient tout à fait clairs. », il a dit. La commune de Rouen a déjà été le théâtre d’actes antisémites ces derniers temps. « Il y a eu des insultes, des arrestations violentes, orales, verbales dans l’espace public de deux personnalités de la communauté israélite. Il y avait aussi des tags, » il a confirmé.
Le maire a exprimé son « relief »puisqu’il n’y a pas « Il y a eu d’autres victimes, même si une victime est toujours une victime de trop. » Il veut « saluer et remercier le professionnalisme et la réactivité de tous les services publics mobilisés, qu’ils soient municipaux ou nationaux, la police, mais aussi le SAMU, les pompiers qui ont été vraiment extrêmement réactifs et professionnels. »
Une première enquête a été ouverte pour « incendie criminel » visant un lieu de culte, une seconde pour « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique confiée à la DGPN, a précisé le parquet.