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Le Maire accuse le parti de la flamme de « fumer » les Français

Le Maire accuse le parti de la flamme de « fumer » les Français

Pour le ministre de l’Économie, les représentants du Rassemblement National « abandonneront la réforme des retraites et tous ceux qui pensent travailler moins seront déçus car ils ne tiendront pas leur promesse».

Le ministre de l’Économie durcit le ton contre « l’extrême droite ». Invité au micro de Sud Radio ce jeudi matin, Bruno Le Maire a assuré que le Rassemblement National sera « une catastrophe » pour la France, si le parti obtient la majorité à l’issue des élections législatives anticipées qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet. « Ils ne feront rien, le Rassemblement national ne se soucie pas de ses électeurs »dit-il à Jean-Jacques Bourdin.

Pour Bruno Le Maire, les représentants du Rassemblement national, dont Jordan Bardella et Marine Le Pen, « vont abandonner la réforme des retraites et tous ceux qui pensent qu’ils travailleront moins seront déçus car ils ne tiendront pas leur promesse ». «Et la réduction de la TVA sur l’essence, sur le gaz, sur la nourriture, ils ne le feront pas. Se moquer de », a rageé le ministre de l’Économie. Il a également souligné la proposition de « suppression de l’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans »décrit comme« une injustice totale » pour les salariés plus âgés. « Ils te fument »a ajouté Bruno Le Maire.

« Entre wokisme et islam radical »

Si le locataire de Bercy a fustigé les engagements du Rassemblement national, il n’a pas non plus épargné le Front populaire : « Les Français ne supportent plus d’être pris entre le wokisme et l’islam radical. » Il ressemblait à ça « avec désolation » l’alliance de gauche et le rapprochement avec le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) de Philippe Poutou. « Les électeurs sociaux-démocrates doivent se sentir trahis, ils sont entraînés dans cette aventure nauséabonde dans laquelle beaucoup (d’entre eux) ne peuvent s’identifier »a déploré le ministre.

Bruno Le Maire a également confié qu’il étudiait cette alliance « avec peur »mettant en évidence un « l’extrême gauche systématiquement opposée au séparatisme islamiste »qualifié pour « dangereux pour l’unité de la France, menacée par l’islam radical ». « Je me battrai comme un lion dans cette campagne »a conclu Bruno Le Maire, qui souhaite désormais « Les élus et les sympathisants républicains peuvent adhérer » ceux d’Emmanuel Macron.

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