Elle avait été coupée par erreur par le gouvernement dans la loi de finances 2024. La plus haute juridiction administrative a remis les pendules à l’heure, ou presque.
Le Conseil d’État a annulé le paragraphe autorisant les locations standards Airbnb de continuer à bénéficier d’une échappatoire fiscale planifié par erreur par le gouvernement dans la loi de finances 2024, répondant ainsi à une demande des organisations professionnelles du tourismeLe passage annulé indiquait que les contribuables pouvaient continuer à appliquer les dispositions sur le revenu de 2023 avant la droit financier pour 2024, « afin de limiter les conséquences d’une application rétroactive. »
C’est 70% au lieu des 30% dans les zones tendues adoptés par les parlementaires.
Le Conseil d’Etat avait été saisi par l’Association professionnelle du tourisme (AToP), le Groupement des hôtels et restaurants de France (GHR), l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) et par les sénateurs Ian Brossat (PCF) et Max Brisson (Les Républicains). Leur requête avait été rejetée en référé.
En pratique, la décision n’étant pas rétroactive, les contribuables ayant déclaré leurs revenus de 2023 à temps ne seront pas concernés.
Mais, « à la lumière de cette décision, une association de contribuables pourrait envisager de poursuivre l’État pour le manque à gagner pour les finances publiques que représentait le maintien de cette niche fiscale contre l’avis du Parlement »a déclaré le sénateur Ian Brossat dans un communiqué de presse, saluant« une victoire politique majeure ».
Cette décision « marque un tournant décisif dans la lutte contre les avantages fiscaux injustifiés dont bénéficient les locations Airbnb par rapport aux locations nues. Elle pourrait également ouvrir la voie à d’autres actions judiciaires contre des dispositifs similaires »il continue.
Un couac est survenu lors de l’examen du budget de l’Etat adopté fin 2023 : le gouvernement a oublié de supprimer un article introduit par l’opposition réduisant significativement la réduction d’impôt pour les meublés de tourisme.
Mi-février, une note du Bulletin officiel des finances publiques consacrée aux impôts a réintroduit cette réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 71% du chiffre d’affaires réalisé par la location d’hébergements touristiques meublés.
Cette réintroduction « sème la confusion, parmi les représentants du secteur, sur la réelle volonté du gouvernement de réguler l’hébergement touristique meublé et de mettre un terme à l’optimisation fiscale dont bénéficie cette activité depuis de nombreuses années »a dénoncé les organisations professionnelles.
A l’initiative de parlementaires de plusieurs bords, l’article adopté lors de l’examen du projet de budget 2024 prévoyait de réduire l’abattement fiscal à 30% dans les zones qui ont des difficultés à accéder au logement. Le gouvernement, s’il avait accepté de revoir la niche fiscale, était contre l’idée de réduire l’abattement à ce point, et aurait pu supprimer la mesure du texte en utilisant l’article 49.3 mais l’avait laissé par « erreur ».
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